De la série anglaise, de la haine pour les superhéros, David Tennant, de la comédie et JCVD. Que demander de plus?
On a malheureusement vite fait le tour du catalogue Netflix. Malgré les arrivées incessantes, on peut vite être fatigué des répétitions de scénarios qui deviennent flagrantes, du contenu qui commence à tourner en rond et des séries qui disparaissent du jour au lendemain. Heureusement, on a d’autres alternatives.
L’une d’entre elles, c’est Prime Video, le service SVOD d’Amazon dont on ne parle décidément pas assez. Sur la plateforme qui est certes moins bien foutue que celle du géant Netflix, on retrouve des petites perles qui valent le détour. On t’en a sélectionné 5, histoire que tu te décides à prendre un abonnement et binger allègrement ces séries de qualité.
Fleabag, le cynisme, les relations, le génie
Fleabag raconte les histoires d’une londonienne légèrement dépravée et cynique qui tente de se débattre avec la vie, sa famille, sa santé mentale, son business, et tout le reste. Jusque là, rien de neuf. Mais Fleabag, c’est aussi bien plus: un humour anglais glorifié par l’actrice principale et scénariste Phoebe Waller Bridge.
Elle avait déjà fait ses armes en écrivant Killing Eve, mais avec Fleabag on est un cran au dessus. On ne peut pas s’empêcher de s’identifier au personnage principal dans ses galères de dating et angoisses existentielles, sans jamais tomber dans le pathos ou le cruche. Ce n’est pas pour rien qu’elle a gagné 2 emmys: c’est l’une des meilleures séries comiques de ces dernières années. Qui vous fera pleurer à la fin. Et qui contient un »Hot Priest » dans sa saison 2. Oui, ça vaut le coup.
The Office, le classique à (re)voir absolument
Qui ne connait pas encore The Office? Série mentionnée dans environ 30% des bios Tinder, elle a glorifié le style de Parks and Recreation, Arrested Development et Brooklyn 99 tout en marquant toute une génération de showrunners américains.
The Office raconte l’histoire d’un bureau, avec un boss à la stupidité déroutante, des employés blasés qui savent faire peur de créativité et… C’est à peu près tout. L’histoire ne nous intéresse pourtant pas tant que les gags, les situations de malaise savamment dosées et le jeu d’acteur qui permet de se laisser aller à l’un ou l’autre éclat de rire. Un immanquable, dispo dans son intégralité sur prime video.
The Boys, pétons la gueule aux super-héros
Mais comment a-t-on fait pour passer à côté de The Boys? Si tu es saoulé.e par la frénésie qui entoure le MCU, l’hémorragie de films de super-héros et redoutes les prochains 12 films (au moins) de Marvel, voici la série qu’il faut voir.
L’histoire se déroule dans un univers où les super-héros existent, sauvent le monde, tournent des films, sont des héro.ïne.s de comic’s et sont contrôlé.e.s par une énorme entreprise du nom de Vought qui les rémunère. L’histoire débute le jour où Hughie, un pauvre gars sans pouvoir, perd sa copine qui est littéralement explosée par A-Train, l’homme le plus rapide au monde. Si tu ne visualises pas, regarde le trailer ci-dessus.
Résultat: du sang partout, un Hughie qui n’aime plus trop voir des héros en slip de bain être glorifiés et a soif de vengeance (comme beaucoup d’autres, les victimes collatérales étant monnaie courante). La série est terriblement réaliste dans la manière dont seraient gérés les super-héro.ïne.s s’ils existaient vraiment: marketing, enjeux politiques, dopage… Tout y est. Une excellente série, très violente et qui risque de te marquer plus que ce que tu penses.
Good Omens, pour tous les nostalgiques de Doctor Who
Si tu as regardé Doctor Who, qui que tu sois, tu es tombé.e amoureux.euse de la performance de David Tennant. S’il te manque, il est temps de regarder Good Omens. Avec 6 épisodes de 50 minutes, tu seras transporté.e dans l’univers de Neil Gaiman et Terry Pratchett, féérique et britannique à la fois.
David Tennant incarne un démon et Michael Sheen un ange. Après quelques milliers d’années passées sur Terre, il est temps pour eux de laisser la place à l’Apocalypse. Sauf que les deux ne sont pas encore prêts à laisser tomber les humains et décident de se liguer contre les autorités qui les gouvernent.
Bien sûr, ils se balancent des vannes, bien sûr c’est absurde, bien sûr les effets spéciaux frôlent parfois le kitsch. Mais n’est-ce pas pour ça qu’on adore les séries de SF anglaises?
Jean-Claude Van Johnson, parce que JCVD
A-t-on besoin d’autres arguments? Tous ceux qui ont connu de près ou de loin Jean-Claude Van Damme vont se ruer sur cette série qui raconte son histoire. Enfin, presque. Jean-Claude Van Damme serait en réalité un espion du nom de Jean-Claude van Johnson, dont les films n’étaient qu’une couverture pour accomplir ses missions.
Probable? Peut-être, qui sait. JCVD n’a jamais été autant JCVD que dans cette série où son personnage décide de reprendre du service pour retrouver un amour perdu. Sauf qu’après une petite retraite écourtée, on devient trop vieux pour ces conneries. Seule tristesse: la série a été annulée après une saison.