Whaat… Ce seraient les femmes qui auraient les paroles les plus misogynes sur internet?

La majorité des tweets aux paroles misogynes viendraient des… femmes et non des hommes. C’est ce que montre une étude de Brandwatch, menée pour l’organisation anti-harcèlement « Ditch the Label », et elle n’est pas la première à le dire.

Cette étude a pris en compte des millions de tweets en langue anglais, écrits entre 2012 et 2016. Elle a analysé, à la main et avec des robots, chacun de ces tweets et son langage. Le verdict est sans appel: dans plus de la moitié des cas, 52%, les tweets misogynes étaient écrits par des femmes. Et encore, l’étude a écarté toutes les expressions qui étaient utilisées ironiquement, du style « bitch please ».

Crook, celui qui a mené l’étude, avance à Mashable que le langage misogyne que les femmes utilisent relève surtout du « slut shaming » ou encore de la promiscuité sexuelle. Par contre, le langage masculin aurait plus tendance à objectiver la femme.

Ce n’est pas la première fois qu’on entend que les tweets misogynes viennent aussi, voire surtout, des femmes: une autre étude, du think tank Demos, montre que la moitié des tweets misogynes viendraient des femmes elles-mêmes.

Un langage banalisé

Étonnant? Crook avance encore que le langage misogyne a vraiment tendance à être banalisé. Et il invite à ce que les campagnes en faveur de l’égalité des genres ne s’adressent pas uniquement aux hommes mais également aux femmes.

Par ailleurs, l’image de marque de Twitter prend cher à cause de tous ces trolls et autres semeurs de zizanie et mauvaises langues parmi ses utilisateurs. C’est là une des raisons pour laquelle les acheteurs ne se bousculent pas au portillon maintenant. Disney est de ceux qui a ainsi reculé, plutôt que de faire une offre.

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