Est-ce que cette fois c’est la bonne? On le sait, depuis le départ annoncé de Zakia Khattabi, Jean-Marc Nollet (Ecolo) cherche à trouver une partenaire politique pour diriger Ecolo. L’élection se déroulera le 15 septembre.
Début août, le nom d’Isabelle Pauthier fuitait dans la presse pour reprendre la coprésidence d’Ecolo. Mais l’information est rapidement démentie. La Bruxelloise est pourtant fraîchement élue en mai dernier au Parlement bruxellois. Problème: elle ne fait partie officiellement d’Ecolo que depuis juin dernier. Or il faut avoir intégré le parti au moins six mois à l’avance pour poser sa candidature. La piste est abandonnée.
Des statuts stricts, une offre limitée
Les statuts du parti Ecolo sont stricts: la fonction de la coprésidence doit respecter la parité homme/femme et géographique (Bruxelles/Wallonie). Les candidates sont donc limitées. D’autant que Jean-Marc Nollet est du genre à prendre de la place. Un animal politique, avec ses qualités et ses défauts. Des défauts qui ont poussé déjà deux candidates à refuser, dit-on: Catherine Morenville et Marie Lecocq. On sait aussi que les militants écologistes ont une relation parfois compliquée avec la tête du parti, ce qui rajoute un peu de piments à l’équation.
Mais d’après l’Echo, un nom semble enfin se dégager. Il s’agirait de Rajae Maouane, jeune députée molenbeekoise d’à peine 30 ans. Si l’intéressée ne confirme pas, il s’agirait d’un signal en faveur de l’aile gauche bruxelloise du parti. Pas négligeable depuis l’annonce du départ de Zakia Khattabi.
Les candidatures doivent être clôturées pour ce dimanche 25 août. Le temps presse donc. Et pour l’heure, aucun autre duo ne semble se dégager. Mais une chose est sûre: quand Ecolo doit se trouver un.e chef.fe, on n’est jamais à l’abri d’un revirement de situation.