Would You React revient avec une vidéo qui encourage les passants à intervenir face aux situations d’agression.
La chaine belge Would You React a à coeur de tester l’humanité des passants et leur réactivité face à des agressions et des situations délicates. Dans leur dernière vidéo, on assiste à une agression violente d’un jeune garçon par une bande de racketteurs, une situation à laquelle tu as peut-être déjà assisté.
Effet de sidération, hésitation à intervenir et bienfaits de la réaction: en compagnie de la psychologue Céline de Wit, on comprend comment notre cerveau fonctionne face à un tel événement. Majoritairement tournée aux abords d’arrêts de tram, on se rend peu à peu compte que même s’il s’agit d’un groupe jeune de presque une dizaine de personnes, des passants n’hésitent pas à intervenir, quitte à laisser tomber leur tram ou à prendre le risque de se faire frapper.
Le cerveau humain face aux risques
Une vidéo qui redonne foi en l’humanité et l’envie d’aider une victime acculée, mais qui n’est pourtant pas là pour te faire culpabiliser si un jour tu n’as pas osé intervenir. Céline de Wit explique avec pédagogie comment le cerveau humain fonctionne face à l’évaluation des risques.
L’état de sidération, c’est sans doute l’une des variables les plus importantes face à une agression. Notre cerveau, face à un choc, va prendre un peu de temps avant de se décider à enclencher une réaction. Pour évaluer les risques et comprendre les circonstances, il faut un temps de réflexion. Ce qui n’empêche pas à un inconnu de sauter à la rescousse de l’acteur en mauvaise passe.
On notera d’ailleurs que les enfants de la caméra cachée parviennent à offrir une performance crédible, tout en prenant eux même des risques: tu le verras dans la vidéo, mais l’un des intervenants n’hésite pas à pousser violemment l’un des agresseurs du groupe.
Encourager à réagir
Dans les commentaires, l’audience est enthousiaste et réclame un épisode deux avec des agresseurs plus âgés. C’est notamment à cause des paroles de l’un des sauveurs, qui dit clairement que s’il s’était retrouvé face à un groupe d’adultes ou d’adolescents plutôt que d’enfants de 12-14 ans, il aurait peut-être hésité à venir aider le jeune homme.
Au final, la vidéo a un but bien précis: encourager à réagir face à une telle situation, sans pour autant culpabiliser si on ne le fait pas assez vite ou si tout ne se passe comme prévu. Bonne nouvelle: dans chacune des séquences, il y a toujours un ou une Batman en herbe pour aider la victime. Si eux ont pu le faire, pourquoi pas toi?