OK, il y a encore la Coupe du monde jusqu’au 15 juillet, mais tu pourras ensuite squatter Netflix et profiter des nouveautés du mois. Car il y aura clairement de quoi faire en juillet!
Good Girls (saison 1, 3 juillet)
L’une des séries à ne pas manquer en juillet sur Netflix. Pour les adeptes des séries US, ce nom leur dit quelque chose et c’est normal: Good Girls a déjà été diffusé sur NBC entre février et avril derniers. Netflix s’est juste offert cette série pour son catalogue et on peut comprendre pourquoi: face au succès de la saison 1, une deuxième saison a déjà été commandée aux States. Il faut dire que le pitch promet: à Detroit, trois mères de famille en galère d’argent pour diverses raisons décident de braquer le supermarché où l’une d’elle travaille en tant que caissière. Sauf qu’on est ici dans une série comique, donc tout ne va pas se passer comme prévu. Surtout quand des vrais gangsters débarquent dans le bazar… Une série bien drôle, idéale pour passer le temps!
Anne with an « E » (saison 2, 6 juillet)
C’est l’une des séries produites par Netflix qui est un peu passée inaperçue. Mais la petite Anne a le droit à une deuxième saison, preuve qu’elle a réussi à séduire le public. Cette série inspirée d’un livre du début du XXe siècle (Anne… la maison aux pignons verts) raconte l’histoire d’Anne (jusque-là, normal), une petite fille espiègle qui a été adoptée par une famille. Sauf que cette famille souhaitait un garçon. On va pouvoir continuer à suivre la vie trépidante d’Anne et de ses parents, les Cuthbert. Le trailer promet une nouvelle saison riche en émotions (prépare tes mouchoirs, car tu risques de passer du rire aux larmes), portée à nouveau par le talent d’Amybeth McNulty, la petite rousse qui joue le rôle principal (oui, celui d’Anne).
Samantha! (saison 1, 6 juillet)
Netflix aime bien investir dans des séries étrangères. Parfois, avec réussite, comme pour la géniale série allemande Dark. Parfois, c’est plus compliqué, en atteste l’exemple de la série française Marseille (coucou Gérard Depardieu). Reste à voir dans quelle catégorie se rangera Samantha!, la troisième production brésilienne commandée par la plate-forme après 3% et O Mecanismo. Elle sera toutefois bien différente des deux premières, puisque le but est ici de se marrer devant cette comédie, qui raconte comment Samantha, ex-enfant star de la télé brésilienne, tente de revenir sur le devant de la scène par tous les moyens. On ne peut que te conseiller de laisser cette série en VOSTF: oublie même l’anglais et profite à fond de l’accent chantant des Brésiliens!
Le Seigneur de Bombay (saison 1, 6 juillet)
Si le nom de cette série te dit quelque chose, c’est normal: elle est directement inspirée du best-seller du même nom. C’est la première série indienne coproduite par Netflix. L’histoire est la même que dans le livre: on suit les aventures de Sartaj Singh, un flic un peu has been qui va traquer le roi de la pègre de Bombay. Le Seigneur de Bombay devrait nous offrir une plongée incroyable dans les méandres de la société indienne et la corruption qui peut la gangréner. Ce sera aussi l’occasion d’avoir une autre vue de l’Inde et de son cinéma: ici, ce ne sera pas un film bollywoodien avec de la danse et des paillettes (comment ça, c’est cliché?), mais bien quelque chose de plus sombre. Désolé pour les fans de Bollywood…
Last Chance U (saison 3, 20 juillet)
L’une des séries documentaires les plus attendues de l’année par les fans de Foot US sur Netflix. Mais pas que. Car ici, il ne s’agit pas seulement de mater de gros bœufs se foutre sur la gueule. Last Chance U, c’est une plongée sportive mais surtout humaine dans l’univers d’une équipe de Foot US d’ados difficiles, aux parcours chaotiques, qui se voient offrir une dernière chance pour tenter d’atteindre un jour la prestigieuse NFL, la ligue professionnelle américaine et les millions de dollars qui vont avec. Lors des deux premières saisons, on avait suivi le parcours de l’équipe d’East Mississippi Community College et on s’était attaché à cette grande gueule de Buddy, le coach au caractère volcanique, ou à Miss Wagner, la conseillère d’éducation. Mais dans cette saison 3, changement de décor: direction le Kansas, avec l’équipe de l’Independence Community College. Que les fans se rassurent: si on en croit le trailer, les ados ont l’air encore plus difficiles, le coach encore plus dingue et la conseillère d’éducation entre plus investie dans son travail. De quoi nous promettre une saison encore plus prenante que les deux premières? Réponse fin juillet.
Fauda (saison 2, 23 juillet)
Netflix rachète souvent les droits de diffusion de séries étrangères. Parfois, le succès est au rendez-vous: la Casa de Papel en est le meilleur exemple. D’autres séries ne font pas un tel buzz mais méritent vraiment qu’on s’arrête dessus. C’est le cas de la très bonne série israélienne Fauda. La première saison, sortie en 2016, est disponible sur Netflix et la deuxième (également déjà disponible depuis quelques mois) va suivre fin juillet. Le pitch? Le boss d’une unité d’élite de la police israélienne apprend qu’un terroriste qu’il pensait avoir éliminé (= tué) est encore en vie. La traque s’organise. Pour les amateurs d’action, ça pète de partout, avec une enquête policière prenante derrière. Encore une fois, n’hésite pas à mettre en VOSTF…
Orange Is The New Black (saison 6, 27 juillet)
C’est sûrement LA série la plus attendue de l’été sur Netflix. On va enfin savoir ce que deviennent nos taulardes préférées d’Orange is The New Black. Reste à savoir si on reverra le pénitencier de Litchield, où la série se déroulait depuis 5 saisons. Sauf qu’à la fin de la saison 5, tout ce joli monde était évacué après une émeute qui nous aura tenu en haleine depuis une saison entière. On ne sait pas du coup ce qu’il va se passer pour Piper, Vause, Taystee, « Crazy Eyes » et toute la clique. On sait juste qu’elles seront réparties dans deux prisons, qu’il devrait y avoir au moins un nouveau personnage important (incarné par Rebecca Knox) et qu’il y aura au moins une nouvelle saison après celle-ci, mais que cette saison 7 pourrait être la dernière. Une (bonne) raison de plus de se jeter sur cette saison 6 et d’en profiter à fond!