Grande première dans le monde chirurgical: un soldat américain a reçu une greffe de pénis et de scrotum ce lundi 23 avril aux Etats-Unis et c’est une réussite. 14 heures d’opérations ont été nécessaires ainsi que 9 chirurgiens esthétiques et 2 chirurgiens urologues.
Si ce n’est pas la première fois que des chirurgiens font une greffe de pénis, c’est en tout cas la première fois qu’une greffe à la fois du pénis et du scrotum soient réussies. En 2006, la toute première greffe de pénis au monde avait été pratiquée en Chine mais à l’époque, la transplantation n’avait pas réussie. C’est un soldat américain qui a pu en bénéficier le 26 mars dernier à l’hôpital Johns Hopkins de Baltimore, aux Etats-Unis et jusqu’ici il n’y a eu aucune complication pour le soldat. Il a d’ailleurs été autorisé à rentrer chez lui.11 chirurgiens
En tout, ce sont onze chirurgiens, dont 9 chirurgiens esthétiques et deux chirurgien urologues qui ont passé 14 heures en salle d’opération. Ils ont dû transplanter la peau, les muscles, les tendons, les nerfs, les os, les vaisseaux sanguins et une partie de la paroi abdominale. En revanche, ils ne lui ont pas greffé de testicules pour des questions d’éthiques évidentes. En effet, si ils lui avaient transmis des testicules d’un autre homme, la question de savoir qui était véritablement le père de l’enfant aurait pu se poser.
Si il ne pourra donc plus avoir d’enfant, les médecins ont en tout cas bon espoir qu’ils puissent à nouveau uriner rapidement et qu’il finisse par avoir assez de sensations pour « récupérer entièrement ses fonctions sexuelles. » En revanche, il y aura toujours un risque de rejet qu’il faut surveiller.
Pas de testicules
Les médecins disent avoir bon espoir que le patient puisse uriner avec son pénis dans les semaines à venir, et qu’il finisse par avoir assez de sensations pour parvenir à une érection. L’homme avait perdu ses organes génitaux lors d’une explosion en Afghanistan. Aujourd’hui, l’homme s’est dit « se sentir plus normal ». D’ailleurs, pour le docteur P. Andrew Lee, qui dirige le département de chirurgie reconstructice et plastique de l’hôpital, ce genre de blessures « qui affecte les fonctions urinaires et sexuelles peuvent être dévastatrices pour l’identité même d’une personne, pour son estime et ses relations intimes. Bref, cette avancée médicale pourrait bien faire du bien à beaucoup de monde.
