Tu es un vrai accro à ton gsm? Fais gaffe, ta santé mentale risque d’en prendre un coup

Est-ce que tu penses que c’est bon pour ton moral de traîner des heures sur les réseaux sociaux? Pas vraiment. Plusieurs études révèlent que les réseaux sociaux ont un impact négatif sur la psychologie des jeunes. Mais le plus gros problème, c’est que beaucoup de gens pensent que les réseaux sociaux vont leur apporter du réconfort, alors que cela risque d’empirer les choses.  

Tu es aussi constamment sur les réseaux sociaux comme Facebook, Snapchat, Instagram et WhatsApp? Constamment peut-être pas, mais est-ce que tu arrives à passer une seule journée sans te connecter?

En tout cas tu n’es sans doute pas le seul à avoir ce vilain toc: toucher ton smartphone tout le temps.

Selon une analyse de dscout, une personne touche son GSM en moyenne 2.617 fois par jour. Et chez les plus accros, le chiffre monte à 5.427. Oui, c’est énorme, mais ce n’est pas vraiment étonnant vu que tu fais sans doute partie d’une des générations « hyper-connectées », soit la Y ou la Z.

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Selon une étude datant de 2015, un adolescent sur quatre serait en ligne tout le temps, et ce chiffre promet d’augmenter. Est-ce que cette hyper-connectivité a un impact sur la santé mentale des jeunes? Si oui, positif ou négatif? Les résultats diffèrent, mais il semblerait que les conséquences sur le bien-être psychologique des personnes qui sont dépendantes des réseaux sociaux sont plutôt néfastes.

Une étude réalisée auprès de 750 lycéens et étudiants à Ottawa révèle que « les adolescents qui sont sur les réseaux sociaux deux heures ou plus par jour ont de façon significative plus de chances d’avoir une santé mentale fragile, d’être dans la détresse psychologique et d’avoir des pensées suicidaires ».

Selon l’étude, les adolescents qui ont des problèmes psychologiques sont plus amenés à utiliser les réseaux sociaux, car ils cherchent du réconfort et de la compagnie. Mais le problème, c’est que les gens vont sur les réseaux sociaux pour interagir avec les gens, mais ces contacts ne se traduisent pas en de “vraies” interactions sociales ». C’est ce que révèle une étude de l’American journal of preventive medicine datant de 2014 et publiée cette année.

Cela n’explique pas tout

Mais attention, le Docteur Hugues Sampasa-Kanyinga, qui était à la tête de l’étude à Ottawa, souligne que les réseaux sociaux n’expliquent pas tout. Si des jeunes se sentent mal, ce n’est pas simplement à cause de Facebook. Facebook est quelque chose qui risque d’aggraver le malaise d’une personne. En effet, si des personnes sont complètement accros aux réseaux sociaux, c’est parce qu’elles ont un problème psychologique à la base.

Donc le conseil maintenant serait de ne pas abuser des réseaux sociaux et de ne pas trop hésiter à mettre ton smartphone de côté de temps en temps. Et comme le docteur K. Wiederhold le suggère, ce serait intéressant que les réseaux sociaux proposent des solutions aux jeunes qui sont en détresse. Car oui, l’étude révèle aussi que beaucoup de jeunes ne veulent pas admettre qu’ils ont besoin d’aide psychologiquement. Il ne veulent pas être perçus par leurs amis comme « fou » et en conséquence ils vont sur Facebook pour trouver du réconfort. Mais ça, comme tu l’as vu, ce n’est pas la solution non plus.

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