On a failli y croire: lundi, la Commission avait promis qu’on pourrait profiter d’un roaming sans frais supplémentaires 3 mois par an, tant que c’était seulement 30 jours à la fois. C’était un peu trop au goût des entreprises de télécom et peut-être trop peu pour le client moyen qui, après des années de promesse, s’attendait à téléphoner partout, sans frais. Jean-Claude Juncker, le président de la Commission a donc revu sa copie. Retour à la case départ, suite au prochain numéro!
Ça n’avait pas duré longtemps: lundi, la Commission européenne a annoncé que dès 2017, en Europe, on pourrait recourir au roaming sans charges additionnelles 90 jours par an, 30 à la fois. Cette mini-révolution devrait servir uniquement à ceux qui voyagent périodiquement et n’ont pas, dans ce contexte, à se trouver surchargés de frais. Bref, à nous, quand on va pour un week-end à Barcelone ou une semaine en Provence!
Ménager la chèvre et le chou
Seulement voilà, du côté des consommateurs, on n’est pas ravis ravis. Le son de cloche du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC), c’est que les citoyens européens ont attendu, encore et encore, leur roaming. Chose promise, chose due, ils n’ont donc aucune envie d’un plafond restrictif comme ces 90 jours par an.
Du côté des entreprises de télécom, et bien… on trouve que 90 jours, c’est un peu trop. 90 jours, ça ne cadre pas avec l’idée de voyages occasionnels. Aussi, les règles paraissent bien complexes et donc difficiles à faire respecter.
Du coup, Jean-Claude Juncker himself a repris sa copie. Le chantier est rouvert, on attend de voir ce que notre roaming deviendra!
