Peur d’un conflit nucléaire? T’en fais pas, les abris anti-atomiques sont à la mode même en Belgique

Les essais de missiles nucléaires en Corée du Nord peuvent en effrayer plus d’un. En Amérique, les craintes d’un conflit nucléaire ont été ravivées mais cette peur se propage également en Europe. En effet, les abris anti-atomiques sont de plus en plus nombreux, surtout en Suisse. Mais en Belgique aussi on se prépare au pire…

Si les nouveaux essais nucléaires nord-coréens foutent la pagaille dans les relations diplomatiques, ils font les beaux jours d’un secteur bien particulier: celui des abris anti-atomiques. Beaucoup d’Américains commandent des bunkers pour se protéger en cas de conflit nucléaire et cette tendance se propage jusqu’en Europe. Et si l’on peut se sentir en sécurité en Belgique, le business des bunkers marche plutôt bien chez nous.

La Suisse numéro 1 de l’abri anti-atomique

C’est en Suisse que l’on retrouve le plus d’abris anti-atomiques. Ce n’est pas vraiment étonnant puisque les Helvètes sont obligés de faire construire un abri en même temps que leur maison. De plus, chaque hôpital et chaque immeuble dispose d’un bunker. En tout, il existe 8,6 millions de places dans des abris en Suisse pour une population de 7,5 millions d’habitants. Autrement dit, toute la population suisse pourrait être sauvée en cas de guerre nucléaire.

En Belgique, ce n’est pas le cas, comme tu le sais. Par contre, le concept est de plus en plus tendance, c’est ce que rapporte La Capitale ce jeudi matin. Olivier Bremer est un entrepreneur qui propose d’installer des bunker depuis 2010. En tout cas, il s’est vite fait une belle petite clientèle.

Minimum 75.000€

Ces bunkers sont soit intégrés à ta maison directement, soit il s’agit d’une véritable annexe. Généralement, ils sont enterrés sous ton jardin et son accessibles via une cave de ta maison. Pour en faire l’acquisition, il faut compter entre 75.000 et 150.000 euros pour un abri de 20 mètres carré. La note peut être plus salée si l’on compte tout le matériel que tu devras acheter pour le rendre vraiment vivable. À ce prix-la, tu te doutes que la clientèle d’Olivier Bremer est assez aisée. Ce sont bien souvent des personnes vivant près des centrales nucléaires ou qui ont vécu la mauvaise expérience d’un « home-jacking ».

Le prix ne comprend pas l’eau et la nourriture dont tu auras besoin pour survivre en cas d’attaque nucléaire. Si tu es bien équipé, tu peux y vivre extrêmement longtemps puisqu’un système de ventilation permet de filtrer l’air que tu respires à l’intérieur du bunker. L’abri est équipe de combinaison que l’on retrouve dans les centrales nucléaires. Cette combinaison te permettra de mettre le nez dehors et de mesurer la qualité de l’air après une explosion nucléaire. Ok, c’est peut-être un peu parano de construire un tel abri mais au pire, ça peut faire office de chambre d’ami…

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