« Je suis la personne la moins raciste que vous ayez interviewée »: Trump se défend encore après son « pays de merde »

Face à la polémique, Donald Trump s’est à nouveau défendu face aux journalistes qui lui ont rendu visite ce dimanche dans son club de golf privé en Floride. Le président américain leur a assuré ne « pas être raciste ». Mais il reste clair sur ce point: il veut une politique migratoire stricte et différenciée.

Donald Trump a mal commencé l’année. Depuis la fin de la semaine dernière, le président américain est sous le feu des critiques. En cause, les propos insultants qu’il aurait tenus lors d’une réunion jeudi passé sur DACA, le programme mis en place par Barack Obama qui a permis à des centaines de milliers de jeunes immigrés de pouvoir continuer à vivre, étudier et travailler aux États-Unis sans risque d’être expulsés. Selon un article du Washington Post citant des parlementaires présents, il a qualifié certaines nations d’Afrique, de Haïti et du Salvador de « pays de merde« .

Depuis, vaille que vaille, Trump tente de se défendre via son compte Twitter et face aux journalistes. Après avoir assuré vendredi que ce n’était « pas le langage » qu’il a « réellement employé » et taxé l’article du Washington Post de « fake news », il en remet une couche ce dimanche.

« Un système basé sur le MÉRITE »

Interrogé dans son club de golf privé en Floride sur ce qu’il pense des gens qui croient qu’il est raciste, le milliardaire républicain a simplement répondu: « Non, non, je ne suis pas raciste ». Et de souligner face aux journalistes à West Palm Beach: « Je suis la personne la moins raciste que vous ayez jamais interviewée ». S’il le dit.

Dans l’après-midi, Trump s’est encore justifié, cette fois sur son compte Twitter. « Moi, en tant que président, je veux que les gens qui viennent dans notre pays soient là pour nous aider à devenir forts et grands à nouveau, les gens doivent entrer dans le pays via un système basé sur le MÉRITE. Fini la loterie! », défend-t-il ainsi sa politique migratoire stricte en laissant clairement entendre qu’il privilégiera certaines nations sur d’autres. C’est d’ailleurs déjà cette idée que poursuit son travel ban, son décret anti-immigration.

Et de ponctuer son tweet par un autre « AMERICA FIRST! »

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