Ça craint pour Assange: l’ambassade de l’Équateur vient de le priver d’Internet

On l’a appris par WikiLeaks, le site qui révèle les infos que tout le monde préfère garder secrètes: Julian Assange est privé d’Internet. L’ambassade de l’Équateur, qui l’héberge depuis 2012, a décidé de lui coupé sa connexion.

Julian Assange aurait-il été trop loin cette fois-ci au point que même ses protecteurs se mettent à le sanctionner? On pourrait croire que oui.

Si l’on en croit ce tweet de WikiLeaks, le site de révélation dont il est le fondateur, Assange aurait été privé de connexion internet après avoir publié les discours de Hillary Clinton à la banque Goldman Sachs.

« Intentionnellement coupé »

Un précédent tweet de Wikileaks accusait un « parti de l’État » (« a state party ») d’avoir « intentionnellement coupé » sa connexion internet. Ce tweet avait directement entraîné une vague de réactions: certains se préoccupaient de l’état de santé d’Assange, d’autres y voyaient la fin du groupe WikiLeaks.

Mais pour la plupart des supporters, cette coupure n’est pas arrivée par hasard. Au contraire, elle faisait suite à la publication des milliers de documents volés sur le mail perso du directeur de campagne d’Hillary Clinton, John Podesta. L’équipe de Clinton n’a, pour l’instant, ni confirmé ni infirmé la véracité des faits.

Ambassade de l’Équateur

L’australien Julian Assange est bloqué dans l’ambassade londonnienne de l’Équateur depuis 2012. S’il sort, il pourrait être interrogé en Suède où il est accusé d’avoir commis un viol, ce qu’il nie. Mais surtout, Assange est convaincu que s’il quitte l’ambassade, il sera extradé vers les États-Unis pour être interrogé sur les activités de WikiLeaks.

On ne connaît pas encore les raisons qui ont poussé les membres de l’ambassade équatorienne à lui couper Internet. Interrogé par Press Association, l’ambassade a répondu: « Nous ne répondons pas à la polémique qui circule sur Twitter. L’Équateur continuera à protéger Julian Assange et maintiendra l’asile politique qui lui a été accordé en 2012. »

Source: Wikileaks, The Guardian

Plus
Lire plus...