Brussels Fashion Police: le site qui épingle les fautes de goût à Bruxelles et où tu ne voudrais jamais apparaître

Fais attention à ce que tu portes à Bruxelles. Tu ne le sais peut-être pas mais une police de la mode rôde dans la capitale. Un pull aux couleurs trop criardes, un legging aux motifs trop osés ou un vêtement Desigual et tu risques de te retrouver sur un compte Instagram signalait les fautes de goûts vestimentaires. Mais attention! On peut rire mais pas se moquer! 

Avant de sortir faire un tour à Bruxelles, fais bien attention à ce que tu décides de porter. En effet, depuis un peu plus de deux ans, la police de la mode rôde dans les rues bruxelloises pour afficher les fautes de goût des passants. Un legging à fleurs? Un pull jaune fluo? Un ensemble Desigual? Si tu sors avec ça et que la Fashion Police te repère, tu risques de finir sur Twitter, Instagram ou sur le blog de cette police sauvage.

La bio du compte Twitter vaut toutes les explications du monde: « Dans la guerre contre le crime de mode, les plus redoutables criminels sont poursuivis par les agents de la Brussels Fashion Police. Voici leurs histoires… » Tu as la référence à New York Section Criminelle?

On peut rire mais pas se moquer

Si le concept te semble un peu limite, le créateur de cette police l’assure: il fait ça pour rigoler et pas se moquer. D’ailleurs, tous les visages sont cachés. Le créateur du compte s’appelle Arthur, il a 23 ans et est étudiant en théâtre. C’est lui qui sélectionne ce qu’il juge comme faute de goût: « Je viens du Borinage, autant dire que des choses, j’en ai vues. Mais à Bruxelles, dans la capitale, voir des gens s’habiller comme ça, je trouve ça choquant, d’où l’idée de la Brussels Fashion Police » explique-t-il pour La Capitale.

Il prend son rôle dans la Fashion Police plutôt sérieusement: « Les crimes perpétrés par la mode ne sont jamais punis par la police et la justice, il fallait faire quelque chose. » Évidemment, la démarche peut choquer. Même si il fait ça pour rigoler, ça ne doit jamais être gai de se voir sur l’un de ses comptes. Il se défend donc, toujours dans La Capitale: « On ne voit jamais les visages, et je ne juge que les tenues, pas le physique. Il ne faut pas voir non plus quelque chose contre des personnes qui n’ont pas les moyens d’acheter des vêtements. J’habite à Uccle et je peux confirmer que même dans les quartiers riches, il y a des horreurs. Il y en a partout. » Bon en tout cas, ce n’est pas Arthur qui fera de la pub pour Desigual, sa cible préférée…

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