Après « Barbie en Afrique, » voici les « Humanitaires sur Tinder ». Sérieux les gars, arrêtez avec vos photos

On les appelle les « volontouristes. » Ils sont professeurs de yoga, médecins sans frontières ou développeurs humanitaires et ils apportent leur aides dans contrées en voie de développement. Sauf que certains ont tendance à abuser de l’image de bienfaiteur que cela donne. Au point de vouloir pécho avec cette image humaniste. C’est ce dont le tumblr « Humanitarians of Tinder » se moque, un peu comme « Barbie en Afrique » le faisait, mais en plus salaud.

Ok, ça peut paraître un peu vache de se moquer d’eux mais franchement, c’est abusé de faire ça. Sur leurs photos de profils, ces utilisateurs se tiennent au milieu d’enfants « pauvres » et de visages typiquement « défavorisés » du monde entier. Et utiliser ces images pour pécho, désolé, mais ça fout le malaise. Et c’est toute l’intention du site « Humanitarian of Tinder« : montrer à quel point c’est malsain de faire ça.

Sur Tinder, c’est normal d’utiliser une photo avantageuse de soi. Après tout, c’est une appli qui accélère la vitesse à laquelle on accumule les plans culs. D’une touche, on sélectionne ou on jacte le plan Q qui nous intéresse. Il faut donc attirer l’attention par tous les moyens. Mais utiliser un enfant pauvre pour faciliter ses rencontres, c’est trop bizarre.

Volontourisme

Comme l’explique Big Browser, « le gouffre économique entre ces amateurs de « volontourisme » et les gens qu’ils viennent « aider » est si manifeste qu’il paraît difficile d’y voir quoi que ce soit de positif. » Surtout que, selon Caitlin Dewey du Washington Post, étaler son altruisme n’aiderait pas à baiser puisque « volontariat » ne fait pas partie des mots clés les plus attractifs sur les sites de rencontre.

Du coup, « Humanitarian of Tinder » sonne un peu comme un avertissement, mais un avertissement un peu trash. Car, lister les gens qui foirent leur profil Tinder, ça reste du « shaming. » Même si Tinder est une application publique et qu’ils n’avaient qu’à faire attention à leur profil, balancer leur photos et leur nom, c’est un vraiment limite. Un peu comme utiliser un pauvre pour faire sa promo… CQFD

Sources: Big Browser, Humanitarian of Tinder
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