Ah ces Chinois! Les Australiens arrivent même à leur vendre de l’air en boite

C’est sans doute une des idées les plus rentables depuis l’invention de la bouteille d’eau. Deux entrepreneurs ont eu un coup de génie: vendre de l’air en canette. Qui aurait cru qu’un jour on en arrive à devoir payer pour respirer? En plus ça coute super cher: 13 euros pour 130 bouffées d’air. Il vaut mieux bien vaut en profiter.

John Dickinson et Theo Ruygrok ont senti le filon, c’est le moins que l’on puisse dire. On nous parle tout le temps de la pollution, eux, ils ont décidé d’en faire leur business et de vendre de l’air en boite. Respirer est bien un des droits fondamentaux de l’homme non? Comment en est-on arrivés à devoir payer pour ça?

L’air est collecté sur des sites australiens dont Blue Mountains, Bondi Beach, la Tasmanie et la Gold Coast. Tu peux aussi demander de l’air qui vient de Nouvelle-Zélande. L’air peut être aspiré grâce à une machine appelée « air-farming » qui relie la canette à un masque en plastique. Chaque canette contient 130 profondes inspirations.

Le prix? 20 dollars australiens la canette, soit 13 euros. Rien que ça.

« Nous utilisons les plus hauts standards de compression et de filtration » écrivent les deux hommes sur leur site internet. « Le processus utilise des équipements stériles. Nous vous garantissons de respirer le même air que celui que nous avons pris de l’endroit » poursuivent-ils. Le style de l’air varie d’un endroit à l’autre. Tu peux même choisir entre plusieurs goûts: « mer » ou encore « Eucalyptus ».

Les Chinois, la cible parfaite

Ce n’est pas une surprise que la Chine, avec son taux de pollution, soit la cible parfaite pour ce produit. L’année dernière, l’alerte à la pollution à Pékin est montée au niveau orange. C’est le plus haut niveau dans l’histoire. Les habitants étaient même choqués par le brouillard.

On peut comprendre qu’ils préfèrent respirer ça:

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Que ça:

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« La pollution de l’air est très grave en Chine c’est pour ça que nous aimons l’air pur d’Australie » explique un personal shopper qui achète de l’air pour ses clients.

Le phénomène n’est pas unique, des entrepreneurs vendent déjà des sacs d’air des régions montagneuses en Chine. D’autres vendent de l’air du Canada.

Mais la question est: comment en est-on arrivé à payer pour pouvoir respirer de l’air sain?

Source: Mashable
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