Le sommet de l’OTAN a débuté par une petite vanne de Charles Michel à Emmanuel Macron sur le match d’hier

Les pays membres de l’OTAN sont réunis ce mercredi et jeudi à Bruxelles. Même Donald Trump a fait le déplacement. Dans son discours au sommet de l’OTAN, Charles Michel, le Premier ministre belge, n’a pas pu s’empêcher de parler foot au bon milieu des dossiers cruciaux abordés par les membres. 

Ce mercredi 11 juillet, les Belges n’avaient qu’une seule chose en tête: la défaite de leurs Diables rouges. Après une soirée et une nuit cauchemardesque, il a pourtant fallu reprendre ses habitudes. Quand certains reprenaient tranquillement leur métro-boulot-dodo, Charles Michel, lui, s’apprêtait à rejoindre le sommet de l’OTAN à Bruxelles où tous les pays membres de l’organisation allaient se réunir.

Un sommet Belgique-France

Alors que les pays membres attendaient d’entrer dans le vif du sujet, notamment pour aborder la question des dépenses militaires, Charles Michel, n’a pas pu s’empêcher de glisser un petit mot sur le match de la veille qui opposait la Belgique à la France: « Hier en Russie, la Belgique a joué un bon match contre la France. De manière générale, les Belges ne sont pas très chauvins. Mais franchement Emmanuel, de notre point de vue, l’équipe de France a été très chanceuse hier. Comme en football, nous avons plus que jamais besoin de fair-play et d’esprit d’équipe », a-t-il alors lancé devant l’assemblée qui n’a pas pu s’empêcher de laisser échapper un petit rire dans cette ambiance frigide.

Une ambiance pas si détendue

Cette petite pique à Emmanuel Macron était avant tout l’occasion de maintenir un climat uni et solidaire dans l’Alliance lors de ce sommet de l’OTAN qu’il estimait d’une « importance cruciale ». Ça n’avait pourtant pas très bien commencé puisque le président des États-Unis, Donald Trump ne s’est notamment pas gêné de presser ses alliés européens concernant les dépenses militaires. Il leur a en effet reproché de ne « pas payer ce qu’ils devraient », visant en grande partie l’Allemagne dans ses propos. En ce qui concerne la Belgique, elle n’a pas atteint le seuil des 2 % de PIB consacrés aux dépenses militaires, mais Charles Michel s’est voulu rassurant envers Donald Trump. Ainsi, il affirmait avoir décidé « d’arrêter de faire des coupes budgétaires dans la défense et de passer à une stratégie d’investissements ».

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