La biodiversité en Europe est de plus en plus menacée: agriculture, urbanisation et pollution en cause

Le nouveau rapport de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE) n’est pas vraiment rassurant. Il en ressort que la biodiversité européenne est de plus en plus menacée à cause de l’agriculture, la sylviculture et l’urbanisation croissante sur le continent. Plusieurs biotopes sont particulièrement touchés: les marécages, prairies, dunes et tourbières.

Dans tous les États membres de l’Union européenne, des efforts sont fournis pour préserver l’environnement et protéger des espèces animales et végétales. Mais malgré tout, des centaines de milieux naturels, végétaux et animaux sont menacés en Europe. C’est ce qui ressort d’un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement (AEE). Selon l’agence, il faut toujours en faire plus pour maintenir ou restaurer les habitats et les espèces en bon état de « conservation ».

Besoin d’un changement fondamental

Ce rapport dresse une liste des causes de cette dégradation de la biodiversité européenne: la pollution, les changements climatiques, les rivières en crues à cause des barrages, la chasse et la pêche illégales et bien sûr l’urbanisation grandissante un peu partout en Europe.

L’AEE propose donc que nous changions nos habitudes en produisant et consommant différemment la nourriture, mais aussi en gérant mieux les espaces verts en changeant nos modes de vie en ville. Selon l’agence européenne, il n’y a que comme ça que le bien-être des personnes, de la faune et de la nature en général pourra être assuré.

Pessimisme de mise

EPA

Le rapport est surtout alarmant concernant les différents habitats, aussi appelés biotopes, européens. En effet, seulement 15% des habitats sont en bon état de conservation. Le reste de ces biotopes sont clairement en danger. Les marécages, prairies, dunes et tourbières sont les zones les plus touchées et menacées.

Oiseaux et reptiles

En outre, près de la moitié (47 pour cent) des 463 espèces d’oiseaux de l’UE sont relativement en sécurité et en bon état de préservation. C’est 5% de moins par rapport à la période d’étude précédente entre 2008 et 2012. Et en plus, la proportion d’espèces en danger est passée de 7% à 37%, preuve que l’on suit la mauvaise direction.

Seule « bonne nouvelle »: les reptiles se portent plutôt bien puisque 37% des espèces se portent bien et ne sont pas menacées. Ce qui représente une augmentation de 4% par rapport aux dernières observations.

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