Exit Michel Hazanavicius, le troisième volet d’OSS 117 sera signé Nicolas Bedos

Le succès des deux premiers films OSS 117 s’explique en quatre mots: Jean Dujardin, Michel Hazanavicius. Pourtant, pour le troisième volet des aventures de l’agent secret le plus talentueux du monde, ce sera Nicolas Bedos aux commandes. 

En janvier dernier, Jean Dujardin confirmait qu’un troisième OSS 117 était en préparation. On pouvait dès lors imaginer que comme pour les deux premiers films, Michel Hazanavicius serait derrière la caméra. La recette avait parfaitement fonctionné, alors pourquoi changer? Une question légitime, mais c’est pourtant la solution choisie: ce sera en effet Nicolas Bedos qui réalisera la troisième aventure du l’agent secret le plus cool de France (et du monde). Quant au scénario, il sera toujours écrit par Jean-François Halin, comme les deux premiers films.

C’est le JDD qui a dévoilé l’information à l’occasion d’un portrait réalisé sur Nicolas Bedos, cet acteur qui s’est mis à la réalisation et qui est notamment à l’affiche du Festival de Cannes avec le film La Belle Epoque. Dans l’article, on peut lire la phrase suivante: « Nicolas Bedos quitte Paris et le début des castings du troisième OSS 117, dont il sera le nouveau réalisateur, pour monter les marches du Festival de Cannes, pour la première fois en tant que metteur en scène. » C’est plutôt surprenant qu’une telle info passe à ce point inaperçu alors qu’on parle d’une des meilleures comédies françaises du 21ème siècle.

Bientôt le tournage

Jean Dujardin a l’air plutôt motivé à l’idée de retourner dans la peau d’Hubert Bonisseur de la Bath. Le 15 mai dernier, il révélait d’ailleurs pour Le Parisien que le tournage du film commencerait entre novembre et décembre 2019. Il avait d’ailleurs partagé plusieurs montages de son personnage sur Instagram.

Au final, Nicolas Bedos n’est sans doute pas un mauvais choix puisque les deux films dont il s’est occupé (La Belle Epoque et Madame Adelman) ont été très bien accueillis par les critiques. Il faut simplement espérer qu’il garde le même concept de mise en scène d’Hazanavicius à savoir des plans, visuels, montages qui rappellent le cinéma des années 50 et 60. C’est justement ça qui fait le cachet du film: on a véritablement l’impression de regarder un vieux film, que ce soit visuellement ou dans les propos tenus par les personnages. En attendant, beurrons-nous la biscotte.

Plus
Lire plus...