Dans certaines parties du milieu de la Roumanie, les habitants osent à peine sortir de chez eux. Les ours envahissent les villes pour trouver de la nourriture, dans les poubelles entre autre.
À Harghita dans le centre de la Roumanie 73 plaintes qui relatent des dommages causés par les ours ont été reçu depuis le début de l’année. C’est deux fois plus que l’année passée. C’est même déjà arrivé qu’un ours brun détruise une clôture autour d’une propriété ou que la propriété soit envahie.
Les ours s’attaquent principalement aux montons et autres animaux mais parfois aussi aux hommes. Rien qu’à Harghita, il y a sept personnes qui ont été attaquées par des ours et qui se sont retrouvées à l’hôpital. Le bourgmestre explique qu’il y 5 à 8 incidents tous les jours dans les rues de sa ville à cause des ours.
Les mois précédents, des centaines de gens ont protesté devant le ministère de l’Environnement à Bucarest. Ils souhaitent que les ours puissent être abattus, ce qui n’est pas le cas pour le moment car c’est une espèce protégée.
« Votre faute »
Mais Domokos Laszlo, le directeur du service de l’environnement dans la région, dit que c’est en grande partie de la faute des gens s’ils sont ennuyés par les ours.
Le nombre de moutons a fortement augmenté ces dernières années et les propriétaires se rendent dans la forêt à la recherche de nourriture pour leurs bêtes. Et les ours sont chassés de leur habitat.
Les ours n’attaquent généralement pas les gens selon le directeur. Cela arrive surtout quand les petits sont menacés.
Politique
Les politiciens semblent néanmoins plier devant les protestations. La ministre de l’Environnement Gratiela Gavrilescu a laissé savoir la semaine dernière que cette année 175 ours pourront être mis à mort. En 2016, la Roumanie a interdit la chasse sur les grands carnivores comme les loups ou les ours.
En Roumanie, il y a actuellement 6.000 ours alors qu’ils n’étaient que 1.000 auparavant. Leur nombre est 60% de tous les ours d’Europe se trouvent actuellement dans les forêts roumaines.
