– 50°C aux Etats-Unis, 50°C en Australie: c’est quand qu’on panique?

Le vortex polaire qui traverse les États-Unis a déjà fait une dizaine de morts ces derniers jours. Des températures allant jusqu’à -50°C ont été enregistrées. À l’autre extrémité du globe, l’Australie fait face à une vague de chaleur qui dure depuis des semaines. Là-bas la température a atteint les 50°C dans les grandes villes. Un monde de contraste, c’est aussi ça le réchauffement climatique.

Les États-Unis, immobilisés par le froid. Écoles, magasins, services publics, aéroports, le pays tourne à l’arrêt. Une sorte de shutdown climatique qui a fait dire à Donald Trump de nouvelles bêtises sur le réchauffement climatique.

Les vents polaires font plonger la température ressentie. Jusqu’à –54°C par endroit. Côté pile, des images magnifiques, notamment à Chicago où la rivière a des allures de banquise. Côté face, la dizaine de victimes prises au piège par le froid.

L’Australie sue

Contraste saisissant en Australie qui doit faire face à une vague de chaleur sans précédent qui dure depuis des jours. À Sidney, le mercure est monté jusqu’à 40°C. À Port Augusta, un nouveau record a été établi à 49,5°C. L’amplitude thermique nord-sud est de plus de cent degrés. Du rarement vu dans les zones habitables.

Le pays doit faire face à des pénuries d’électricité. Des dizaines de personnes sont emmenées tous les jours à l’hôpital. Les animaux souffrent, comme ces chevaux retrouvés morts de soif, ces chauves-souris qui tombent des arbres ou encore ces centaines de milliers de poissons, victimes de la sécheresse.

Bien sûr, ces deux situations météorologiques, isolément, ne sont pas des preuves directes du dérèglement climatique. Mais elles n’ont rien de rassurant non plus dans un monde où les phénomènes extrêmes se multiplient.

AFP
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