5000 dollars et une place de ciné, voici comment sont remerciés les créateurs chez Marvel

Les films tirés des comics Marvel ont engrangé jusqu’ici 23 milliards de dollars. Les auteurs et dessinateurs des célèbres histoires de super-héros ont eu droit, eux, à nettement moins de zéros.

« Based on the comic book created by » et « special thanks ». À la lecture des noms qui succèdent ces petites phrases dans le générique d’un film Marvel, on a toujours tendance à fantasmer.

Le studio a pour habitude d’exploser le box-office à chacune de ses sorties. Or, il y en a eu 24, au pas de charge depuis 2008. Plusieurs de ces productions ont même franchi la barre symbolique du milliard de dollars de recettes.

Alors les créateurs d’Iron Man, des Avengers et autres personnages intemporels, doivent sûrement être richissimes.

Des cacahuètes

Erreur. Selon The Guardian, les écrivains et autres artistes dont le travail est présenté dans un film du Marvel Cinematic Universe (MCU) ne sont pas cher payés.

Outre le fait d’être nommément remercié dans les crédits, ils ne reçoivent qu’une invitation à la première projection du film tiré de leur travail et un chèque couvrant leurs frais fixes de… 5.000 $.

Marvel a refusé de commenter ces affirmations, pour des raisons de confidentialité.

Les auteurs de bandes dessinées travaillent sur commande, de sorte que les entreprises qui les emploient ne leur doivent rien d’autre qu’un salaire fixe et quelques redevances.

Mais Marvel inciterait parfois les créateurs populaires à rester, en leur promettant un travail régulier et ce qu’ils appellent une « participation » : une petite part des bénéfices, si un personnage ou une histoire qu’ils créent devient une source de revenus pour des films, des séries ou des produits dérivés.

Pour certains créateurs, le travail qu’ils ont effectué il y a plusieurs dizaines d’années leur assure un revenu vital aujourd’hui, alors que les films font connaître leurs bandes dessinées à un public plus large.

Ces derniers estiment – et Marvel semble d’accord – qu’il n’est que juste de les payer davantage.

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