Une startup portugaise a trouvé un moyen pour lutter (un peu) contre la pollution marine

La pollution marine est un véritable fléau qu’une start-up portugaise a décidé de la combattre. Comment? Grâce à une technologie à base de laser qui risque d’emmerder certains cargos. Et c’est une bonne nouvelle.

La pollution des océans est une véritable calamité, c’est un fait. Dans de nombreux endroits, on peut carrément retrouver des îles de déchets abominables qui se sont formées au fil du temps puisque les pays n’hésitent pas à prendre les mers et océans pour des poubelles à ciel ouvert.

Mais les cargos et bateaux de pêche ont aussi leur rôle à jouer dans cette pollution. Rien qu’en Union Européenne, 32% des déchets marins proviennent de ces bateaux. Et plus globalement, on estime que 150 millions de tonnes de déchets flottent actuellement dans les océans du monde entier. Et ce même si la pollution des navires est encadrée par une convention internationale qui porte le nom de MARPOL (Marine Pollution).

Selon cette convention, tous les bateaux doivent garder leurs déchets à bord jusqu’à leur arrivée dans un port. Seulement voila, cette règle n’est que très peu respectée et il est difficile pour les autorités portuaires de vérifier le poids et le volume des déchets éliminés.

Le laser, solution à tout

Alors, la startup portugaise 3D Modeling Studio a mis au point un petit joujou pour aider les autorités portuaires à mieux contrôler les différents bateaux. Ce nouveau système s’appelle Clever-Volume et fonctionne grâce à la technologie laser que l’on appelle LiDAR. Il s’agit de la même technologie utilisée pour les voitures autonomes.

Ce système est capable de déterminer avec précision le volume de déchets stockés dans les conteneurs des bateaux. Ainsi, il sera très facile de vérifier que ce que les navires disent vouloir éliminer correspond à ce qui est bien contenu dans les conteneurs.

Et l’avantage, c’est que la technologie utilisée permet de faire le checking dans n’importe quelle situation, que ce soit de nuit ou de jour. Et surtout, cela prend très peu de temps pour faire un checking complet, ce qui permettra d’être plus tatillon et de vérifier plus de bateaux en un minimum de temps. Le système va être testé dans un premier temps dans le port de Barcelone et pourrait bien se retrouver très prochainement dans plusieurs ports à travers le monde.

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