Pour protéger sa faune sauvage locale, un village néo-zélandais veut faire voter une loi qui interdit aux habitants d’avoir des chats domestiques. Un plan radical qui ne plait pas à tout le monde.
Imaginez un peu que demain, le bourgmestre de votre commune annonce l’interdiction d’avoir un chat domestique à la maison. Seriez-vous d’accord?
C’est ce qui est en train de se passer dans un petit village dans le sud de la Nouvelle-Zélande, à Omaui. Le but? Mettre en œuvre un plan radical pour faire disparaitre les chats. Les propriétaires devront stériliser leurs animaux, les pucer et les enregistrer auprès des autorités locales. Alors jusque là, c’est un peu pareil que chez nous en Wallonie.
À la différence qu’après la mort de leur animal de compagnies, les habitants ne pourront plus reprendre de chat chez eux. De cette manière, les autorités veulent protéger la faune sauvage. Car selon le Dr Peter Marra qui s’est exprimé sur la BBC, les chats sont responsables de la mort de milliards d’oiseaux, et c’est en quelques sortes notre faute.
Les chats errants
En fait, le problème n’est pas tellement le fait d’avoir un chat à la maison, mais plutôt que ceux-ci vagabondent un peu partout et traînent dans la rue. Pour le Dr Marra, si on ne laisse pas les chiens dehors se promener tout seul, pourquoi le fait-on avec les chats? En 2016, le scientifique avait déjà publié un livre sur les nuisances causées par les chats.
De nombreuses caméras ont montré que ceux-ci se nourrissaient de petits oiseaux, insectes et reptiles. En réalité, le chat est considéré par l’organisation Environment Southland, à l’origine de cette idée, comme un animal nuisible. Et son éradication est comprise dans un large plan destiné à diminuer le nombre d’espèces nuisibles dans la région.