« Tony la Fripe », la garde-robe des rappeurs

Aujourd’hui, le « vintage » et le « seconde main » sont des tendances très lourdes dans le milieu de la mode. Et ça, les deux frères derrière l’enseigne « Tony la Fripe » l’ont bien compris. S’ils ont démarré avec un simple compte Instagram, c’est maintenant tout le gotha du rap francophone qui en a fait un point de passage incontournable.

Roméo Elvis, Myth Syzer, Caballero, JeanJass, Orelsan, Alkapote… ils sont tous passés faire un petit coucou chez Tony la Fripe, histoire d’être à la pointe de la mode sans avoir l’air d’y toucher. C’est d’ailleurs tout l’art du vintage: être démodé et à la mode en même temps.

Une tendance née en Angleterre et aux États-Unis, que les deux frères, Camille et Louison, ont vite repérée: « Il y avait beaucoup d’engouement et d’intérêt aux États-Unis et en Grande-Bretagne pour les revivals d’anciennes marques telles que Ralph Lauren, Tommy Hilfiger, Nike ou encore Stone Island… Je regardais ça avec attention dès les débuts, car tout ce qui marche outre-Atlantique arrive forcément un jour en France », explique Camille à Konbini qui a rencontré les deux frères cette semaine.

Il y a plusieurs années, ils décident de lancer un e-shop à travers un compte Instagram. Ils y proposent les produits de seconde main qu’ils sont allés chiner un peu partout. Car oui, chez Tony la Fripe, ils font du neuf avec du vieux. C’est la caverne des vêtements amples et colorés. Un retour express à la fin des années 80′ – début des années 90′. C’est également le règne des maillots de foot vintage et des marques sportives parfois tombées aux oubliettes.

Travail de recherche

À force de rencontres et de contacts, ils parviennent à proposer une large gamme de vêtements, renouvelée continuellement avec quelques pièces rares. Car c’est aussi ça le but du vintage: porter ce que les autres ne porteront pas.

Tony La Fripe n’a pas vraiment d’adresse. Tout se fait par le site Internet. Seuls quelques pop-up stores ouvrent leurs portes de temps en temps, avec un passage remarqué à Bruxelles. Attention toutefois, seconde main ne veut pas toujours dire bon marché, les pulls tournent par exemple autour des 50 euros. Mais comme indiqué, il s’agit parfois de modèles rares et il y a un vrai travail de recherche derrière.

Plus
Lire plus...