Tomorrowland finit 2018 dans le rouge suite à un « accord global » avec le fisc

La société derrière le célèbre festival d’EDM a terminé l’exercice 2018 avec cinq millions d’euros de perte. C’est en partie dû à la hausse de son imposition.

Si son chiffre d’affaires était plus élevé qu’en 2017, cela n’a pas n’empêché Weareone.world de finir 2018 dans le rouge. Tomorrowland est l’un des plus gros festivals au monde et sa mise en place coûte cher, très cher. Pour un CA de 106 millions d’euros (2018), les charges sont passées de 98,3 (2017) à 102,5 millions d’euros (2018).

Le fisc est passé par là

Il y a plusieurs raisons pour expliquer le déficit de 5 millions d’euros lors de l’exercice 2018 dont le bilan a été déposé en ce début de mois d’août. D’abord par des amortissements plus élevés qu’escomptés, ensuite par des revenus financiers qui ont diminué et des coûts qui ont eux augmenté.

Mais la principale raison est à aller chercher du côté de l’imposition, rapporte De Tijd. Suite à plusieurs contrôles fiscaux, les autorités se sont arrangées avec les organisateurs: une somme de 8,6 millions d’euros devait être remise à l’Etat, contre 3 millions d’euros seulement en 2017. La société qui gère Tomorrowland ne veut pas davantage communiquer sur ce point, mais il semble que l’entreprise ne payait pas assez d’impôts par le passé.

Pas de panique

Les organisateurs font savoir que la perte de 5 millions d’euros a été couverte par les réserves de l’entreprise. À savoir 11,7 millions d’euros. L’entreprise a réalisé de nombreux bénéfices ces dernières années, à l’exception de l’exercice 2017, ce qui fait qu’elle est toujours considérée comme rentable.

Te concernant, le prix du billet ne devrait pas augmenter à court terme. Comme expliqué, la société qui gère le festival est loin d’être en faillite. Weareone.world a d’ailleurs investi à l’étranger via TL International qui appartient aux mêmes propriétaires (les frères Beers). Mais le fisc a déterminé que la société ne payait pas assez d’impôts, ce qui a visiblement été corrigé en 2018 via « un accord global ».

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