L’ ANPR, la reconnaissance automatique du numéro de plaque d’immatriculation va se développer dans notre pays, c’est ce qu’annonce le ministre de l’Intérieur Jan Jambon (N-VA). Mais pourquoi doubler, voire tripler ce nombre de caméras sur nos routes?
Au total, le gouvernement a prévu d’installer entre 2.000 et 3.000 caméras capables d’enregistrer le numéro de plaque d’immatriculation des Belges sur les routes. 1.000 caméras ont déjà été budgetisées, et sont en train d’être installées mais Jan Jambon (N-VA) , le ministre de l’Intérieur, veut voir tripler ce nombre à terme.
Entre 230 et 270 sites sont concernés par l’installation de ces caméras ANPR (Automatic Number Plate Recognition). Certains endroits peuvent être dotés de plusieurs caméras, selon le nombre de voies à surveiller. 40 endroits sont concernés par ces caméras en Wallonie. Le deal n’est pas encore officiellement passé, mais le ministre Jambon a déclaré que cela devrait être fait très prochainement. À terme, les quelques 3.000 caméras seront toutes reliées entre elles et devraient être présentes sur tous les axes routiers de Belgique. C’est ce que le porte-parole de la police fédérale a déclaré ce matin à Sudpresse.
Pourquoi, installer ces caméras?
Depuis sa prise de fonction en tant que ministre de l’Intérieur, Jan Jambon a fait de l’insallation de ces caméras une de ses priorités. Aujourd’hui, le ministre rappelle que « Le premier but de ce réseau est de renforcer les possibilités policières dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité organisée ». « Partout où les installations le permettent, elles serviront également de radars tronçon dans le but de mieux sécuriser nos autoroutes. » Donc, en plus de servir à la sécurité, ces fameuses caméras feront office de radars. Les automobilistes un peu vigoureux devront faire deux fois plus attention.
Installations d’autres instances greffées au réseau national
Jan Jambon a aussi expliqué qu’en dehors des caméras installées par le fédéral, d’autres partenaires pourraient venir intégrer leurs installations ANPR. Par d’autres partenaires, on entend, les zones de police, les communes, provinces ou Régions. « À long terme, le réseau comptera de 2.000 à 3.000 caméras » a révélé Jan Jambon.
Que peuvent-elles enregistrer ces caméras?
Bien sûr, elles enregistrent les plaques d’immatriculation, mais peuvent-elles enregistrer d’autres informations? Et peut-être donc d’autres délits commis par les automobilistes? Les caméras peuvent aussi enregistrer les images des gens à l’intérieur des véhicules. La police peut exploiter ces images pour les missions de police administrative pendant un mois, mais pour les missions de police judiciaire l’accès sera autorisé à 12 mois, la durée totale de conservation des données.