Netflix chez soi ou salle de cinéma? En Suisse, on a opté pour un 3e choix

Manger une bonne pizza à la maison devant du contenu Netflix, le rêve de beaucoup de monde qui fuit les salles de cinéma. Mais la résistance s’organise, notamment en suisse où certaines salles obscures tentent de trouver la parade.

Edouard Baer est le dernier en date à avoir lancé la polémique. Lors de son discours d’inauguration du 72e Festival de Cannes, le comédien a adressé un tacle à peine voilé à Netflix: « Le cinéma, c’est la salle de cinéma, c’est le collectif, la chaleur humaine, c’est sortir de chez soi, ce miracle-là, plutôt que de rester là à manger des pizzas en regardant Netflix. » Une diatribe qui lui a valu quelques remontrances de la part des internautes.

La fréquentation des salles de cinéma est en chute libre, ce n’est un secret pour personne. En Suisse aussi où les idées ne manquent pas pour trouver la parade. Entre les cinémas qui privilégient les productions de qualité et indépendantes et les autres qui essayent de trouver un juste milieu avec les hyperproductions.

45 euros

La multinationale Pathé a opté pour un autre choix, privilégiant cette fois le confort de ses convives. À la place des sièges traditionnels, un cinéma de Spreitenbach a installé des lits et canapés géants pour se sentir comme chez soi, devant un Netflix.

Ce confort a toutefois un prix. 50 francs suisses, ce qui correspond à un peu moins de 45 euros. Un pari osé donc, mais qui fait figure de test pour Pathé. « Si l’attrait des spectateurs se confirme, probablement que nous en ouvrirons d’autres », a expliqué Venanzio Di Bacco, directeur général de Pathé Suisse.

Alors, tenté(e) ?

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