« Nous allons commencer à autoriser plus d’articles que les gens trouvent importants – même si ils pourraient violer nos normes », a écrit Facebook. Ce qui veut dire qu’on pourra voir des photos de seins, de fesses et d’autres parties de l’anatomie humaine. Mais à une condition, qu’elles soient dans l’actualité ou d’intérêt public.
Facebook finalement revu ses critères de censure et ce n’est pas trop tôt. Ça commençait à devenir n’importe quoi. Entre une photo historique de la guerre du Vietnam, un article d’actualité (contenant une photo de nu) ou une vidéo de l’association suédoise Cancerfonden contre le cancer du sein, beaucoup trop de contenus étaient violemment supprimés de Facebook… pour leur caractère soi-disant pornographique.
Les algorithmes de Facebook ne distinguaient pas le contenu culturel, historique ou d’intérêt public du contenu simplement pornographique. Du coup, tout ce qui contenait un mamelon, une tranche de fesse, un poil pubien, un zeste de testicule ou un air de prépuce passait à la trappe. Tout cela va changer.
Critères
« Nous allons commencer à autoriser davantage de contenus dont les gens estiment qu’ils sont importants, qu’ils méritent d’être dans l’actualité ou qu’ils ont un intérêt public, même s’ils ne respectent pas nos critères », ont expliqué aujourd’hui les vice-présidents de Facebook Joel Kaplan et Justin Osofsky.
« Notre intention est d’autoriser davantage d’images et d’histoires sans que cela ne pose de risque de sécurité, ou que des mineurs ou toute personne ne souhaitant pas l’être soient exposés à des images terribles ». On devrait donc voir plus de fesses mais les images trash et choquantes seront toujours supprimées.
Facebook meddelar till The Guardian att de begått ett misstag. Vår bröstskola bryter inte mot deras regler. Tack Facebook! pic.twitter.com/NYRGXAYHmS
— Cancerfonden (@Cancerfonden) 21 octobre 2016