Les automates de la SNCB énervent: on compte plus de 200 plaintes par mois

La SNCB tente de nous faire utiliser de plus en plus les automates pour acheter nos billets. Le problème, c’est qu’ils sont souvent source de frustration pour les navetteurs. En effet, ils sont souvent en panne et quand les guichets sont fermés, c’est la galère totale pour acheter son titre de transport. Résultat: 2024 plaintes ont été enregistrées par la SNCB entre janvier et septembre 2017. 

Scénario typique: tu es pressé, tu n’as que quelques secondes pour acheter ton titre de transport, les guichets de la gare sont fermés. Tu te diriges donc vers l’automate mais celui-ci est malheureusement en panne. Que faire? C’est le problème de beaucoup navetteurs: « Parfois les automates ne fonctionnent pas et quand il n’y a pas de personnel au guichet, on est obligés d’acheter nos billets en ligne, ce qui n’est pas toujours possible et pas très pratique » témoigne une cliente de la SNCB dans les colonnes de la DH.

Dans pareille situation, ça devient la croix et la bannière car il faut absolument trouver le contrôleur du train pour lui expliquer la situation sinon c’est l’amende assurée et ce n’est pas agréable. Ces situations agacent et cela se ressent.

200 plaintes par mois

Entre janvier et septembre 2017, la SNCB a reçu 2024 plaintes de navetteurs à l’encontre des automates. Cela représente 220 plaintes par mois a confirmé le ministre de la Mobilité François Bellot. Malgré tout, ces chiffres sont en baisse puisqu’en 2015, la SNCB avait reçu pas moins de 4563 plaintes.

Pour améliorer ces services, la SNCB a acheté 20 nouvelles machines en 2018. Rien d’étonnant puisque la SNCB a déjà clairement affiché sa volonté de progressivement réduire le personnel au guichet et les remplacer par des distributeurs automatiques. En effet, depuis octobre 2017, les horaires d’ouverture des guichets ont été réduits au profit des automates.

Début 2017, on comptait 750 appareils dispersés dans toutes les gares belges, ce chiffre ne va donc pas cesser d’augmenter. Il ne reste plus qu’à espérer que les pannes soient moins fréquentes.

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