Le Niger se dote de drones pour protéger les animaux menacés d’extinction comme les antilopes

De plus en plus d’espèces animales sont menacées d’extinction. La faute au braconnage intensif et à l’exploitation industrielle des milieux de vies des animaux. C’est surtout le cas en Afrique mais les pays ne restent pas les bras croisés en attendant que toutes les espèces disparaissent. Au Niger par exemple, on commence à utiliser des drones pour protéger les animaux. 

Quand la technologie se met au service de la nature. C’est la voie qu’a décidé d’emprunter le Niger, toujours en proie au braconnage qui met en péril l’existence de plusieurs espèces animales comme l’antilope Addax ou les rhinocéros et éléphants.

Concernant les antilopes, un rapport du Sahara Conservation Fund (SCF) datant de 2016 révèle qu’il ne reste qu’une poignée d’individus en liberté. 3 pour être précis. Oui, c’est famélique surtout quand on sait que quelques années avant la publication du rapport, on en dénombrait encore 200 en liberté. Malheureusement, le braconnage ainsi que l’arrivée d’installations pétrolières dans leur habitat naturel (le désert du Sahara) a rapidement dégradé la situation.

Alors, pour tenter de sauver les meubles, le Niger s’est doté de plusieurs drones pour protéger et surveiller les antilopes dans les réserves naturelles de Termit et Tin Toumma.

La technologie au service du règne animal

Ces drones ne surveilleront pas seulement les antilopes mais aussi d’autres espèces comme les gazelles ou les jaguars qui peuplent les réserves naturelles du Niger et du Tchad. C’est la société française Noe qui a remporté l’appel d’offre et qui s’occupe de fabriquer et livrer les drones au Niger. C’est également cette société qui se chargera de tous les services liés au drone, y compris la surveillance des animaux.

Ce contrat couvre les 20 prochaines années ce qui signifie que les braconniers devront éviter des engins volants pendant 20 ans si ils désirent encore se procurer des cornes d’antilopes ou n’importe quel autre trophée. Il faut espérer que ce nouveau dispositif hyper moderne parvienne à protéger ces espèces qui ont plus que jamais besoin de protection.

C’est assez intéressant car plusieurs médias rapportent que les États-Unis sont en train de construire une immense base de drones au Niger. Ce serait donc aussi une manière pour la France d’avoir des appareils volants qui circulent sur le territoire africain. C’est en tout cas une belle coïncidence.

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