Si Trump père est maintenant pris au sérieux, les gens se demandent toujours ce que sa fille fout là.
Trump dirige son pays comme son entreprise, en Famille. Outre son gendre Jared Kushner, qui, dit-on, a plus d’influence sur la politique étrangère américaine que le secrétaire d’État Mike Pompeo, on retrouve bien sûr sa fille, Ivanka.
Pas élue, mais bien présente dans une administration Trump aux abois, elle y a pris une place prépondérante, jusqu’à s’inviter en plein sommet du G20.
Mais la légitimité politique, c’est la base de tout dirigeant qui se respecte. Alors quand Ivanka tape l’incruste en pleine discussion entre Macron, Merkel, May, Trudeau et Lagarde, ça donne un moment de malaise profond, proposé par l’Élysée.
Ça parle de justice sociale, mais quand Ivanka tente de prendre la parole, il suffit d’observer les regards de Theresa May et Christine Lagarde pour comprendre toute leur détresse.
Les belles intentions du G20
Pour le reste, ce G20 entamé ce vendredi s’est conclu sur une bonne et une mauvaise note. Trump a renoué le dialogue avec la Chine, ce qui donne sans doute un peu d’air à la croissance mondiale. Mais les belles intentions devront se traduire dans la pratique. Lors de leur première entrevue, Xi Jinping et Donald Trump étaient également les meilleurs amis du monde, on a vu la suite. Le président chinois a obtenu la réouverture du marché américain pour Huawei ainsi que l’arrivée de nouvelles taxes. Le président américain espère lui réduire le déficit commercial entre les deux pays.
Au niveau du climat, les pays du G20 se sont aussi engagés à mettre en oeuvre les accords de Paris de manière « irréversible », précisait Emmanuel Macron. A un détail près, les Etats-Unis ne font pas partie des signataires.
Bref, le sommet du G20 a ressemblé à un sommet du G20. Beaucoup de bonnes intentions, en attendant d’en voir les résultats.