La police de Bruxelles aurait, avant la manifestation contre l’esclavagisme en Libye, intercepté des SMS. Ceux-ci exposaient que plusieurs jeunes pourraient en venir aux mains, déclare Hans Messiaen, du service de police. Malgré ces informations, la ville de Bruxelles n’a pas décidé d’annuler la manifestation qui s’est déroulée samedi.
Samedi lors de la manifestation contre l’esclavagisme en Libye, plusieurs casseurs ont à nouveau frappé le centre Bruxelles, cette fois-ci dans le quartier Louise. Selon Hans Messiaen du service de police de Bruxelles, des SMS ont été interceptés avant que la manifestation ne se déroule. Des messages qui laissaient entendre que plusieurs jeunes pourraient en venir aux mains.
Pourquoi la manifestation n’a pas été annulée? Ce n’était pas à la police de prendre cette décision mais à la ville de Bruxelles. Les messages interceptés ont été analysés et transmis au bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close (PS). C’est à lui que revenait la décision finale et celle-ci a été de maintenir la manifestation.
Un lien entre les différentes émeutes?
À l’heure actuelle, il est difficile de savoir si ces émeutes et celles du 11 novembre à l’issue du match Côte d’Ivoire-Maroc, ainsi que celles du 15 novembre avec la venue à Bruxelles du youtubeur français Vargass92 sont liées. Selon Hans Messiaen, ces nouvelles informations pourraient montrer un lien mais sans pour autant préciser qu’un groupe spécifique de casseurs se cache derrière ces incidents. Pour Jan Jambon, le ministre de l’Intérieur (NVA), il existe un système derrière les différentes émeutes.
Rappelons que samedi, après les émeutes survenues dans le quartier Louise, plus de 71 personnes ont été arrêtées administrativement et judiciairement (11 personnes).