Il est temps de parler de Charamel, ce groupe de mascottes japonaises qui fait du death-metal

Les Japonais sont particulièrement doués pour créer des groupes loufoques, qui sont à la fois hyper kawaï et super trash. L’un d’entre eux est Charamel. Il est constitué de quatre mascottes qui donnent des concerts de métal dans leur déguisement. Et c’est une vraie folie au Japon.

La première fois que l’Occident a été effleuré par l’existence de Charamel, c’est sans doute lorsque le vieux routard de la musique Eric Alper a posté sur Twitter une vidéo d’un batteur hors du commun (ci-contre). On y voyait une grosse mascotte rouge accompagner un doux morceau pour enfant avec un solo de batterie plutôt énervé.

Cette mascotte, c’est Nyango Star. Il est le batteur de Charamel: quatre mascottes super énervées qui font du death-metal et rencontre un succès incroyable au Japon. Le mieux, pour comprendre cet engouement, c’est de vous les présenter un par un.

Nyango Star

Cette mascotte est, selon son site web, un hybride de pomme et de chat qui serait la réincarnation d’un chat mort enterré dans un verger de pomme. L’esprit d’une pomme lui aurait dit que c’est seulement en allant à Hollywood et en devenant un batteur célèbre qu’il pourrait retrouver sa forme de chat. Donc, le voilà batteur de Charamel.

Nyango Star (62.500 followers sur Twitter) est invité un peu partout au Japon. Il apparaît dans des show télévisés, à des inaugurations, dans des fêtes populaires et il donne des concerts (on peut découvrir tout ça via sa page Facebook).

Funassyi

Le lead vocal du groupe est Funassyi (1,4 million de followers sur Twitter), un genre de… fée poire surexcitée. Elle est la mascotte officieuse de la ville de Funabashi, à l’est du Japon. Fan d’Ozzy Osbourne et d’Aerosmith, Funassyi est également le quatrième enfant d’une portée de 274 enfants (ce qui est possible puisque son géniteur est un poirier). Comme Nyango Star, elle est souvent invitée à de nombreux événements au Japon. Sa particularité? Elle fait des headbanger de tarés dans sa combinaison.

Shiki Kapal

Il y a aussi Shiki Kapal, un genre de canard qui joue de la basse sur scène quand il ne fait pas des papouilles à d’autres mascottes. Il faut savoir qu’au Japon, on trouve des mascottes pour tout et pour rien: des marques, des écoles, des équipes sportives, des villes… Shiki Kapal, fan de death-metal et lui-même porte-parole de ce courant musical, aime régaler ses 37 milliers de followers avec des photos de lui vaguant doucement dans les villes japonaises.

Akkuma

Et enfin, il y a Akkuma, un genre de nounours avec des yeux de méchant qui aime la mort et qui serait très fainéant. Akkuma joue parfois seul et parfois avec Charamel. Quand il rejoint le groupe, c’est pour tirer violemment sur les cordes de sa guitare afin de produire des riffs capables de soulever tous les smartphones de l’assemblée. Akkuma, 19.000 followers au compteur, n’est pas forcément le plus populaire de la bande. Mais il a une petite amie, l’ours rose Koakkuma, et ça, c’est trop kawaï.

Parfois, le groupe est rejoint par la mascotte Kumamon (au centre)

Maintenant que les présentations sont faites, voici quelques vidéos

Charamel en concert

Nyango Star en solo

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