Il est temps de faire du sport ici! Une étude révèle que 97.6% des ados belges ne font pas assez d’activités physiques par jour

Une étude révèle que les enfants et les adolescents ne font pas assez d’activités physiques par jour. En moyenne, les écoliers belges bougent seulement 180 minutes par jour, ce qui fait de la Belgique la plus mauvaise élève dans ce domaine, au côté de la Chine, du Qatar et du Chili. Et la situation est encore pire pour les filles qui font sept à huit fois moins de sport que les garçons. 

C’est clair que le sport à l’école n’est pas la priorité numéro un. En général, les écoles primaires et secondaires prévoient deux heures de sport par semaine, ce qui est nettement moindre que d’autres écoles à l’étranger. Mais bon, tu te dis sans doute que les gamins ont la possibilité de se dépenser durant les récréations.

Eh bien malgré cela, les écoliers belges font en moyenne seulement 180 minutes d’activités physiques par jour (et il faut prendre en compte dans ce cas-ci marcher, prendre sa douche, monter les escaliers, etc). C’est ce que révèle un rapport de la KU Leuven, de l’Université de Gand et l’Institut scientifique de Santé publique qui ont fait une comparaison entre 38 pays. En bref, la Belgique est la plus mauvaise élève au côté de la Chine, du Qatar et du Chili.

Les filles font sept à huit fois moins de sport que les garçons

180 minutes, soit trois heures te parait peut-être beaucoup, mais ce n’est pas assez selon le rapport. Et c’est vrai que les chiffres sont inquiétants. Par exemple, 6.5% des enfants belges entre six et neuf ans sont dans la norme, qui est de faire au moins une heure de sport par jour (ce qui est considéré ici comme une activité physique intense). Et du côté des ados, c’est encore moins glorieux: seulement 2.4% des ados bougent suffisamment en Belgique.

Et si tu prends en compte la différence entre les filles et les garçons, c’est encore pire. Les filles se dépensent sept à huit fois moins que les garçons. Jan Seghers, un chercheur en sport, en activité physique et en santé et un des auteurs de l’enquête, a expliqué dans le Standaard que les filles se retrouvaient en général « moins dans les clubs sportifs et bougent moins dans les plaines de jeu ».

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