Tex, l’animateur qui a fait vibrer les Z’amours pendant 17 ans, n’a pas fini de faire parler de lui. Viré de la chaîne pour sa blague sur les violences faites aux femmes, Tex a décidé de saisir la justice pour réclamer 1,2 million d’euros à son ancien employeur. Le problème, c’est qu’il n’en était pas à sa première vanne déplacée.
Tex n’a toujours pas digéré son licenciement brutal des Z’amours, émission de laquelle il était aux commandes depuis dix-sept ans. Au mois de novembre, l’animateur a provoqué un tollé en lâchant une sale vanne sur la violence faite aux femmes dans une émission diffusée en direct sur C8. Un mois plus tard, il était viré.
1,2 million d’euros d’indemnités
Un épisode qu’il n’a toujours pas digéré: il réclame désormais des indemnités suite à son licenciement à hauteur de 1,2 million d’euros. Mais pas sûr qu’il arrive à se sortir de la pagaille dans laquelle il s’est mise. Hier avait lieu son audition aux prud’hommes, dans le cadre du conflit qui l’oppose au producteur de son ancienne émission, Sony Pictures Television Production, et dès les premières minutes, Tex a réussi à s’attirer des emmerdes, comme le rapporte le Parisien.
Il a utilisé le dictaphone de son smartphone pour enregistrer l’audience. C’est pourtant formellement interdit par la loi et des affiches le rappellent assez souvent pour ne pas s’en souvenir. Un incident auquel même son avocat, Me Jérémie Assous, n’était pas préparé: « Vous, vous êtes un champion! », a-t-il réussi à lui lâcher au terme de cette audition.
Des enregistrements douteux
Un incident qui n’a vraiment pas plu à la présidente du conseil et qui ne plaide vraiment pas en sa faveur. Pourtant Tex a tout intérêt à se tenir à carreau. En effet, l’avocate de Sony, Hélène de Saint-Germain, assure disposer d’éléments sérieux qui pourrait lui faire remporter la bataille. Des rushs des derniers enregistrements des Z’amours pourraient en effet le mettre en porte-à-faux. Notamment, cette phrase qui est ressortie: « C’est une chiennasse avec ses grosses loches », et qui l’aurait prononcé au sujet de l’une des candidates.
Le Parisien dévoile aussi que l’animateur aurait alors pratiqué des « mouvements suspects » quand une autre participante lui confiait que sa sexualité n’était pas débordante. Quant à cette fameuse blague? Il l’aurait faite « pour le buzz », comme il en ressort également de ces enregistrements. Bref, ces éléments, s’ils viennent s’ajouter au dossier et s’avèrent vrai, pourraient faire basculer le déroulement de cette affaire. Il faudra attendre le 27 juillet pour connaître l’issu du jugement.