En plus de Trump, on verra également Erdogan au sommet de l’OTAN

Le sommet de l’OTAN risque d’être animé cette année. Outre le président américain Donald Trump, il y aura le président turc Recep Tayyip Erdogan nouvellement réélu. La venue de ces deux hommes promet de susciter quelques tensions.

Pour sa première sortie à l’étranger depuis qu’il a été réélu, le président turc Erdogan viendra assister au sommet de l’OTAN qui se tiendra à Bruxelles du 10 au 12 juillet. La rencontre aura lieu dans les nouveaux locaux de l’organisation transatlantique et il sera notamment question d’un possible renforcement des mesures de défense des pays membres de l’OTAN.

Parmi les chefs d’États présents, il y aura le président américain Donald Trump, le président français Emmanuel Macron et la première ministre britannique Theresa May. Erdogan devrait également rencontrer le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker et le président du Parlement européen, Antonio Tajani.

Missiles S-400

Le président turc et les autres dirigeants doivent en principe évoquer le soutien que le mouvement YPG/PKK, considéré comme terroriste par la Turquie, reçoit de certains pays membres de l’OTAN, révèle l’agence de presse du gouvernement turc Anadolu. Les chefs d’État devront aussi discuter du système de missiles S-400 que la Turquie reçoit de la Russie.

La présence de ces dirigeants devrait susciter quelques embarras de circulation dans la capitale belge. La venue de Trump a déjà entraîné une manifestation de quelques 1.400 personnes dans les rues de Bruxelles samedi et tout le monde craint le pire. Mais le 11 et le 12 juillet, plusieurs artères seront fermées pour laisser passer les voitures des dirigeants. Le 11 juillet, la Belgique sera également bloquée par la grève des trains des cheminots. Il vaudra donc mieux éviter de prendre sa voiture dans Bruxelles le mercredi et le jeudi qui arrivent.

La présence d’Erdogan au sommet de l’OTAN soulève de nombreuses questions de la part de ses détracteurs. Le chef de l’État turc a limogé plus de 18.000 fonctionnaires ce week-end, dont des enseignants, des universitaires, des fonctionnaires de police et des membres des forces armées. La gestion autocratique du pays par le président risque sans doute de soulever quelques inquiétudes dans les débats qui se tiendront la semaine prochaine.

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