Elon Musk le promet: dans environ deux ans, on sera capable de faire une sieste au volant de nos voitures autonomes

Uber, Apple, Google, Volvo… Toutes les grandes entreprises de ce monde rêvent de développer leurs propres voitures autonomes, qui ne nécessiteront personne au volant. Pour l’instant, la technologie n’est pas vraiment au point. Mais le patron de Tesla, Elon Musk, est catégorique: dans deux ans, ses voitures autonomes seront prêtes, et tu pourras même dormir au volant.

Voyager sur Mars, construire un tunnel sous les villes pour éviter les embouteillages, développer ses propres voitures sans chauffeur… Aucun rêve ne semble irréalisable pour Elon Musk.

Le patron de Tesla et SpaceX (entre autres) a dévoilé plus en détail sa vision future du transport routier, il y a quelques heures lors d’une conférence TED. Mais il ne faudra pas attendre si longtemps pour voir la révolution se mettre en marche.

Une sieste au volant d’ici deux ans: réalisable?

Elon Musk a commencé par parler de son tunnel sous les villes. Sa société qu’il vient tout juste de créer à cet effet, The Boring Company, sera chargée de sa construction. Une fois terminé, les voitures pourront y accéder via une espèce d’ascenseur creusé sous la route et pourront rouler à l’intérieur à plus de 200 km/h. Le but? Échapper aux embouteillages, bien sûr. Les travaux et les premières expérimentations du tunnel auraient même déjà débuté sur le parking de SpaceX.

Ensuite, il a détaillé son ambitieux projet concernant les véhicules autonomes. Pour lui, tout le monde sera bientôt capable de s’offrir une voiture sans chauffeur, de la commander et même de faire la sieste au volant pendant qu’elle nous emmène tranquillement jusqu’à la maison. Et il a même donné une échéance: « dans environ deux ans ». Fin de cette année, Tesla prévoit d’ailleurs de mettre une voiture autonome en circulation entre Los Angeles et New York.

Elon Musk n’en finit pas de nous faire rêver, mais rappelons les difficultés pratiques et légales auxquelles les voitures sans chauffeur font face aujourd’hui: les premières voitures d’Uber mises en circulation à San Francisco en décembre dernier ne s’arrêtent pas au feu rouge, une autre voiture de la même compagnie s’est crashée en Arizona il y a un peu plus d’un mois… sans parler des interdictions de mise en circulation en Californie.

Du coup, on peut se poser la question: ce timing est-il réellement tenable?

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