De la neige artificielle aux JO pour lutter contre la canicule, la fausse bonne idée du Japon

Vu les vagues de chaleur qui ont frappé la planète cet été, on s’inquiète d’une nouvelle canicule l’été prochain pour les Jeux Olympiques de Tokyo. Pour lutter contre les grosses températures, le Japon envisage d’utiliser de la neige artificielle pour rafraîchir les touristes. C’est pas l’idée du siècle.

L’été 2020 sera chargé. Comme tous les quatre ans, on aura droit à l’Euro de football et quelques semaines plus tard, les Jeux Olympiques. Les olympiades auront lieu au Japon cette année. Et vu les chaleurs enregistrées cet été, on s’inquiète qu’une nouvelle canicule s’invite durant ces festivités sportives.

Alors, au Japon, on réfléchit à des solutions pour rafraîchir les nombreux touristes qui seront présents sur place. Pas question ici de postposer les olympiades en décembre comme c’est le cas pour la Coupe du monde 2022 au Qatar. Non, les autorités japonaises ont une autre idée: des canons à neige artificielle, comme le rapporte la BBC.

Un test grand nature pas très concluant

Alors bonne idée ou pas? Les autorités japonaise ont déjà réalisé un test grandeur nature en pulvérisant 300 kilos de neige depuis la Sea Forest, un site spécialement construit pour les JO où auront lieux les concours d’aviron et de canoë-kayak. La neige était envoyée directement dans les tribunes des stades environnants et pour quel résultat?

Forcé de constater que cela n’a pas vraiment eu d’effet: la température ambiante n’a tout simplement pas baissé mais il faut dire qu’il faisait 25,1 degrés pendant le test. Mais outre rafraîchir le public, c’est aussi un bon moyen de le divertir. Mais à quel prix? La Japon n’a pas communiqué sur le coût d’une telle opération mais ça doit chiffre très haut vu qu’ils ont tout de même envoyer 300 kilos de neige en seulement 5 minutes.

Outre le coût financier, c’est loin d’être la solution la plus intéressante écologiquement parlant, à l’image des climatiseurs largement plébiscités cet été. Ce genre d’engin est en effet très gourmand en énergie mais aussi en eau. On est donc loin de l’idée du siècle mais cela prouve bien qu’il est urgent d’agir avant que les vagues de chaleur comme celles de l’été 2019 ne deviennent monnaie courante.

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