Marcelo Boeck aurait pu être dans l’avion qui s’est écrasé en Colombie cette nuit. Mais le gardien de but, dont le père est belge, n’a pas été retenu dans le groupe pour match de son équipe de Chapecoense. Ce qui lui a permis d’échapper à la tragédie qui a frappé le club brésilien.
Marcelo Boeck a fêté ses 31 ans hier. Et son plus beau cadeau est sûrement d’être encore en vie. Car il aurait pu être dans l’avion avec son équipe de Chapecoense, où il a signé en janvier dernier, qui s’est écrasé dans la nuit en Colombie. Mais ce gardien de but, né d’un père belge et qui possède du coup la double nationalité belgo-brésilienne, n’était pas du voyage.
« Je suis à la maison »
Car Boeck n’a pas été retenu par son coach pour disputer ce match. Une nouvelle jamais facile à encaisser pour un joueur de foot, qui apprend qu’il va devoir regarder ses potes jouer depuis le banc de touche ou les tribunes, voire même devant sa télévision. Surtout que là, c’était pour une rencontre importante, la finale aller de la Copa Sudamericana, l’équivalent de la Ligue Europa.
Alors Boeck a préféré rester chez lui le jour de son anniversaire plutôt que d’accompagner son équipe pour rien. Bien lui en a pris… « Je suis à la maison et je suis tout ça avec une grande anxiété », a-t-il seulement expliqué à Rádio Renascença par SMS.
Le premier bilan du crash de l’avion fait état de 76 morts. Six personnes, dont au moins trois coéquipiers de Boeck, ont survécu.