C’est la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes et ces chiffres reflètent son importance

Pour la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, il est plus qu’important de se rendre compte de l’énormité du problème. La preuve en chiffres. 

C’est aujourd’hui la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes. C’est donc le moment de se rappeler qu’encore aujourd’hui, énormément de femmes sont confrontées ou ont été confrontées à différentes formes de violences que ce soit dans la rue, au travail, ou même dans leur propre maison.

Même si des avancées sont enregistrées dans la lutte contre ces violences en Belgique, les violences que les femmes subissent passent trop souvent sous silence, sont banalisées, voire même niées. Le cas de l’affaire Weinstein en est la preuve irréfutable.

Le plus alarmant est de constater le nombre de femmes qui sont victimes de violence chez elles, alors qu’ elles devraient se sentir en sécurité.

Une femmes sur sept victime de violence

Le dernier rapport d’Amnesty publié en 2014 dévoile une vérité alarmante. En Belgique, plus de 45.000 dossiers ont été enregistrés en 2014 par les parquets. En 2010, l’Institut pour l’Égalité des Femmes et des Hommes estimait qu’en Belgique, une femme sur sept avait été confrontée à au moins un acte de violence commis par son (ex-)partenaire au cours des 12 mois précédents.

En 2014, Amnesty International et SOS viol ont réalisé un sondage. Résultat inquiétant: 24,9% des femmes se sont fait et/ou se sont fait imposer des relations sexuelles forcées par leur conjoint.

162 personnes décédées en 2013

Plus choquant encore, 162 personnes ont perdu la vie en 2013 à cause de la violence conjugale.

Il faut aussi prendre en compte la violence psychologique qui n’est pas sans conséquence. Elle est moins « visible » que la violence physique, mais elle créé une réelle souffrance à celui ou celle qui la subit. Un couple sur huit est confronté à des violences d’ordre psychologique en Belgique.

Ce sont donc des chiffres révoltants et qui font peur. De plus, il ne faut pas oublier que beaucoup d’actes de violence conjugale ne sont pas dénoncés. Comme le site d’Amnesty l’explique, le collecte de données sur les violences conjugales est un réel « défi » à surmonter, car toutes les femmes n’en parlent pas nécessairement, par honte ou par peur.

Si tu te sens concerné, ou si tu connais quelqu’un qui aurait besoin d’aide, tu peux trouver plus d’informations ICI.

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