Ça y est la banquise de l’Antarctique n’a jamais été aussi petite et donne tort aux climato-sceptiques

Coup dur pour les climato-scetpiques. La banquise de l’Antarctique n’a jamais été aussi petite alors que durant les dernières années elle se portait plutôt bien par rapport à celle de l’Arctique. La faute à une année 2016 particulièrement chaude. Toujours pas convaincu? 

L’Antarctique était l’un des arguments préférés des climato-sceptiques. En effet, ces dernières années la banquise du pôle sud avait tendance à se développer malgré le réchauffement climatique global. Mais aujourd’hui, c’est terminé.

Les images de satellites américains sont formelles: la banquise de Antarctique n’a jamais été aussi petite. C’est en février que les températures sont les plus élevées dans le pôle sud puisque c’est actuellement l’été dans l’hémisphère méridionale de la planète. Il est donc normal d’observer une fonte de la glace. Mais ici, elle n’a jamais été aussi importante.

Voici les chiffres publiés par le US National Snow & Ice Data Centre: le 12 février dernier la banquise couvrait 2,3 millions de kilomètres carré alors qu’entre 1981 et 2010 elle s’étendait sur plus de 3 millions de kilomètres carré. Ah ouais…

US National Snow & Ice Data Centre Screenshot

Des températures jamais vues

Mark Serreze, directeur du US National Snow & Ice Data Center, qualifie l’Antarctique « d’éléphant endormi » dans une interview donnée à Reuters: « Nous avons toujours pensé que l’Antarctique était un éléphant endormi. Maintenant, il commence à s’agiter. »

Paradoxalement, la banquise de l’Antarctique avait tendance à grandir lors des dernières années. Malgré le réchauffement climatique et les gaz à effet de serre de plus en plus présents dans notre atmosphère. C’est pourquoi les climato-sceptiques utilisait l’antarctique comme preuve contre le réchauffement climatique. Ça risque désormais d’être compliqué d’utiliser cet argument. Et pas le peine d’utiliser l’Arctique pour se défendre: sa banquise ne cesse de diminuer d’année en année et a atteint également sa superficie la plus petite en 2016.

En soi, ce n’est pas vraiment étonnant. Les températures moyennes n’ont cessé d’augmenter ces trois dernières années pour atteindre leur maximum en 2016. Les scientifiques du climat disent que le réchauffement provoque des journées de chaleur extrêmes, des pluies torrentielles et entraîne une hausse des niveaux mondiaux de la mer. Cela concerne l’Antarctique ET l’Arctique, cela ne présage rien de bon.

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