Disney a du mal avec son remake du film d’animation Aladdin et se retrouve visé par une nouvelle polémique. Un figurant a balancé que des acteurs avaient dû être surmaquillés pour jouer des personnes à la peau plus foncée dans le film. Plutôt gênant, surtout que Disney a confirmé et a tenté de se défendre…
En 2018, il n’y a donc pas assez d’acteurs ou de figurants orientaux de qualité ou qualifiés pour pouvoir jouer des rôles dans Aladdin. C’est le triste constat que l’on peut tirer après les révélations d’un figurant dans les médias anglais. Il a révélé que des personnes devaient se brunir la peau pour pouvoir jouer certains rôles dans le remake du film d »animation de Disney.
Surmaquillage
« Sur un des plateaux de tournage, deux gardes du palais sont arrivés, et j’ai vu qu’un des deux était blanc, mais qu’il était devenu un Arabe très foncé. Je suis entré sous le chapiteau et j’y ai vu dix autres figurants, dont deux Blancs, mais ils avaient été beaucoup foncés pour avoir l’air moyen-orientaux », raconte au Sunday Times Kaushal Odedra, figurant dans le film Aladdin, produit par Guy Ritchie et dans lequel Will Smith va jouer le rôle du génie par exemple.
En clair, les acteurs blancs sont donc surmaquillés pour pouvoir jouer des acteurs à la peau plus foncée. Et ce plutôt que de recruter directement des acteurs pouvant jouer ces rôles sans avoir à se maquiller… Une polémique en plus pour Disney avec ce film: la compagnie avait déjà été critiquée pour avoir choisi Naomi Scott pour jouer Jasmine (après avoir bien galéré à trouver qui pouvait jouer le rôle), jugée peu crédible malgré ses origines indiennes. Ou pour avoir ajouté un prince… blanc, comme rival d’Aladdin.
Disney se défend
Pas de quoi perturber Disney, qui a confirmé les accusations de son figurant. Dans un communiqué, la compagnie explique que les personnes devant être « brunies » n’ont été recrutées que dans certains rôles bien spécifiques, comme les danseurs, les doublures ou des dresseurs de chameaux…
« Nous avons fait en sorte de mettre en place la distribution la plus diverse possible. (…) Il s’agit de la distribution la plus diversifiée jamais réunie pour un film de Disney. Plus de 400 des 500 figurants étaient indiens, moyen-orientaux, africains, méditerranéens et asiatiques », balaye Disney.
Pas de quoi calmer la polémique. Alors qu’aucune date de sortie n’a encore été avancée, Aladdin (et Disney) sera très attendu dans quelques mois…
I love @Disney so much. But when a PR person says they decided to put 100 people in Brownface in 2018 because not enough of us are qualified, that’s bs, someone just didn’t want to spend the $ to do it right. Let’s all expect more & do better this year.https://t.co/MzZJp6jvPB
— Kal Penn (@kalpenn) 7 janvier 2018