Ça y est. Tu t’es décidé à visiter ce fameux pays d’Amérique du Sud, connu pour sa diversité de reliefs et son histoire incroyable. Mais que faire? Voici nos 9 conseils.
1. L’incontournable: Macchu Pichu
En tant qu’Européen, tu ne peux pas passer au Pérou sans faire une halte à Machu Picchu. Oui, c’est un endroit que l’on a vu mille fois en photo. Instagram déborde de photos identiques de ces ruines historiques nichées au pied d’une montagne en forme d’oeuf allongé. Le lieu sera sans doute rempli d’autres visiteurs et tu devras t’armer de patience pour, au final, faire le même selfie que tout le monde. Mais au moins, tu l’auras fait. Car, aller au Pérou sans faire une halte à Machu Picchu, c’est comme aller à Paris sans voir la tour Eiffel. Ou New York sans la statue de la Liberté. Si tu reviens sans l’avoir vu, tu t’en voudras et tu seras frustré.
Machu Picchu est une ancienne cité Inca qui date du 15ème siècle. Elle a été inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO pour sa beauté et la richesse historique de ses ruines. Située à 2.430 m d’altitude, au milieu de hautes montagnes andines et à la bordure de la forêt amazonienne, Machu Picchu a sans doute été un élément central de l’empire inca à son apogée. La partie dite de la Citadelle est constituée de murailles, de terrasses, de maisons et de rampes gigantesques qui se fondent parfaitement dans le paysage. Visiter ce sanctuaire, c’est réaliser à quel point les connaissances des Incas étaient développées.
Il existe différentes routes et moyens de transports pour accéder à Macchu Picchu. Ton voyage au Pérou aura très certainement débuté par un atterrissage à l’aéroport international de Lima. De là, tu prendras un avion pour Cuzco et de cette ancienne capitale de l’empire Inca, tu choisiras entre le train, le bus, la voiture, le cheval ou la marche à pied. Les plus pressés rejoignent Aguas Calientes, le village au pied de la citadelle de Machu Picchu, en train. Les plus vigoureux, amoureux de la marche et de la nature, rejoignent le village à pied. Ce trek dure entre deux à cinq jours, selon le trajet que tu choisiras avec ton guide. C’est un parcours magnifique, et tu pourras sans doute y croiser des lamas.
Attention: la visite du Machu Picchu est payante et vu l’afflux énorme de visiteurs que le site génère, il est conseillé de réserver son billet à l’avance. Il existe différentes formules de visites, à consulter sur ce site.
2. L’insolite: la nourriture bizarre
Avec de la mer, des montagnes, du désert, des forêts tropicales, des lacs, des zones rocailleuses et des plaines, le Pérou dispose d’une multitude de micro-climats et de terrains variés. Sur chacun d’entre eux, se développent une faune et une flore particulières adaptées aux conditions météorologiques de leur milieu. Cela donne de larges variétés d’insectes, d’animaux, de poissons, de plantes, de fruits et de légumes. Et c’est l’une des raisons pour laquelle la cuisine péruvienne est aussi délicieuse et connue de par le monde: sa richesse. Il suffit d’un exemple pour le démontrer: le Ceviche. Ce plat à base de poisson cru mariné dans du jus de citron vert est une merveille de simplicité dont la saveur se décuple lorsque les aliments qui le composent sont d’une fraîcheur locale, comme c’est souvent le cas au Pérou.
Alors, déjà on mange bien au Pérou mais en plus, on peut manger « bizarre ». Et ça, les aventuriers qui cherchent un petit dépaysement seront servis. Que dis-tu d’un cocktail aux fourmis? Oui, un Pisco Sour avec des fourmis coupeuses de feuilles Atta laevigata, récoltées dans la forêt amazonienne, qui flotte à la surface de ta boisson. Sinon, tu peux aussi les manger sous forme de snack: ça croque et ça a le goût du bacon. À peu près… Teste aussi la Suri, cette larve dodue de scarabées que l’on trouve à l’intérieur des palmiers et qui se mange frit ou grillée en brochettes. C’est un aliment rempli de vitamines A et E. Il y encore le cochon d’Inde ou la cervelle de singe qui vaut le détour. Si tu as l’estomac bien accroché, lance-toi carrément dans le bouillon de tête de chèvre (caldo de cabeza de carnero). Avec carcasse, bien entendu.
Dans un registre plus classique, tu dois aussi goûter les escargots géants d’Amazonie, les pieds de poulet et le ceviche aux testicules de taureau gelées. Non pas que ces expériences iront se placer au sommet de ta liste des meilleurs instants culinaires de ta vie mais au moins, tu pourras dire que tu l’as fait. D’ailleurs, on trouve aussi des smoothies de grenouilles au Pérou. Historiquement, ces bébêtes étaient consommées pour leurs prétendues vertus médicinales. Mais pour autant que cela puisse titiller ta curiosité d’aventurier de la fourchette, sache qu’il vaut mieux éviter d’en manger car la grenouille péruvienne est aujourd’hui une espèce menacée. Donc, au pire, rabat-toi sur du lama séché, de la sauce à l’argile ou du mondongo, cette fameuse soupe de tripes que l’on trouve un peu partout en Amérique du Sud.
Conseil: si tu as de l’argent, fais un détour au Centrale Restaurant, l’établissement fondé par Virgilio Martínez Véliz, considéré comme le meilleur chef d’Amérique Latine. C’est cher mais c’est réellement hors du commun.
3. L’historique: Lima
Débarquer à Lima, c’est découvrir une immense ville abritant 10 millions d’habitants. La capitale du Pérou s’étale sur plus de 2.600 km² (un onzième de la superficie de la Belgique) et tenter de la visiter en un jour ou deux est tout bonnement impossible. Il y a tellement de choses à voir et à faire à Lima… Le mieux est d’arriver avec un plan bien précis. C’est la raison pour laquelle nous te conseillons de t’orienter vers une visite historique du centre, là où les vieilles maisons témoignent de ce passé colonial et de cette invasion espagnole qui a, dès le 16ème siècle, transformé le visage du Pérou.
Le centre historique de Lima forme ce qui autrefois était appelé la Cité des Rois. Celle-ci a été fondée par le conquérant espagnol Francisco Pizarro en 1535. Jusqu’au milieu du XVIIIe siècle, c’était un important centre politique, économique et culturel pour la colonisation espagnole de l’Amérique du Sud. Ce centre a été inscrit au patrimoine culturel de l’UNESCO et, malgré de nombreux tremblements de terre, il a plus ou moins été préservé dans un bon état. Églises, palais, places, cathédrales… les nombreux bâtiments qui émaillent cette zone témoignent des goûts architecturaux de cette époque.
On te conseille donc de commencer par la Plaza Mayor, également appelée Plaza de Armas. C’est une grande place carrée entourée de palais avec une grande fontaine au milieu. L’affluence de visiteurs y est importante mais l’endroit est vraiment chouette. Fais ensuite un tour dans les grands bâtiments religieux, comme la Cathédrale basilique Saint-Jean de Lima, le couvent Notre-Dame-du-Rosaire de Saint-Domingue ou le couvent de San Francisco. Un petit détour par l’église de San Pedro, construite en 1638 par les Jésuites, te donnera un joli aperçu du style baroque que les Espagnols ont développé avec des inspirations venus des Maures.
Bonus: si tu as le temps, tu peux faire un saut jusqu’aux ruines du temple de Huaca Pucllana datant de l’ère pré-colombienne. C’est à une vingtaine de minutes du centre et c’est plutôt impressionnant
4. L’ornithologiste: les Condors
Au Pérou, il faut aussi prendre le temps d’observer ces magnifiques oiseaux de proie que sont les Condors. Bien sûr, pour avoir la chance de les voir, il ne faut pas rester en ville mais prendre la route des montagnes et des vallées profondes. Là, entre les pentes escarpées chargées de roches et de végétations robustes, tu pourras apprécier le spectacle de ces charognards glissant dans les courants ascendants à la recherche d’une bête à avaler.
Le Condor des Andes est l’un des plus grands oiseaux au monde et son envergure peut atteindre les 3,20 mètres. Il vit à des altitudes entre 3.000 et 5.000 mètres. Le meilleur spot péruvien pour avoir la chance d’en voir passer un est le canyon de Colca, le deuxième canyon le plus profond au monde après le canyon voisin de Cotahasi. Ce dernier est moins touristique, plus sauvage et encore plus impressionnant, mais il est plus difficile d’accès. Il fera le bonheur des randonneurs ayant plusieurs jours de libres pour de longues marches. Mais pour observer les Condors, le Colca reste la meilleure option. Ce lieu est considéré comme l’un des meilleurs endroits d’Amérique du Sud pour observer de près cette espèce en danger.
Le canyon est facilement accessible depuis la « ville blanche » coloniale d’Arequipa. Des tours opérateurs organisent des journées de marche depuis cette ville, connue pour ses bâtiments construits en pierre volcanique blanche. Ils demandent une trentaine d’euros. Ça peut être une option intéressante pour ne pas se perdre dans ce canyon d’une profondeur de 3.270 mètres. Le canyon de Colca est l’un des sites les plus visités au Pérou, avec environ 120.000 visiteurs annuels. Mais sa beauté ne laisse personne indifférent.
Astuce: après une longue journée de marche, faire un passage aux sources naturellement chaudes (40 degrés) de Chivay, les Calera Thermal Waters, est un véritable plaisir.
5. La panoramique: le trek de Santa Cruz
Un des lieux à visiter qui revient souvent lorsqu’il est question du Pérou est Vinicunca, également appelée la montagne arc-en-ciel. Ces longues pentes terreuses se parent d’un spectre de couleurs variées (vert, rouge, bleu) à une certaine période de l’année, mais ça ne vaut pas le détour si tu ne viens pas à la bonne saison. Il faut compter une journée de marche pour faire l’aller retour depuis Cusco. C’est un long trek pour rien et tu risques d’être déçu. Encore plus si tu as vu les photos sur Instagram. Par contre, tu peux faire le trek de Santa Cruz.
Santa Cruz, ce sont 4 jours de marches et 3 nuits à la belle étoile. 4 jours coupés du monde extérieur, plongé dans un univers à part. Tu traverses des vallées où la nature n’a pas encore été escamotée par l’humain, tu longes des lacs de montagne au bleu azur profond, tu côtoies des sommets enneigés et tu dors sur des haut plateaux avec vue sur les glaciers. Le trek de Santa cruz, c’est une expérience inoubliable, à condition que la météo soit clémente et de supporter le froid de la nuit. Tu passes parfois à des altitudes approchant les 5.000 mètres donc il faut à la fois être en bonne forme physique et résistant aux rudes températures.
Pour éviter d’aller par quatre chemins, passe par une agence. Déjà, parce qu’il est légalement interdit de camper sans être accompagné d’un guide. Le trek traverse le Parc National de Huascaran, dans la Cordillère Blanche, et l’entrée au parc est payante. Or, tu ne pourras pas obtenir de billet si tu ne passes pas par une agence. Mais ne t’inquiètes pas, le parcours est super bien aménagé: toilettes, tentes, bivouac… Sur ces 50 kilomètres de marche, tout est fait pour que ton plaisir soit au max.
Indispensable: prévois plusieurs couches de vêtements car les températures varient selon les hauteurs et les endroits.
6. La mystérieuse: Nazca et ses géoglyphes
Le Pérou est le pays des mystères et des sites historiques générant les hypothèses les plus folles. Des générations d’archéologues sont penchées sur les vestiges de la civilisation Inca pour en sortir un paquet de théories toutes différentes les unes des autres. Certaines présentent des aspects réalistes, d’autres s’aventurent dans le paranormal, dans l’inexpliqué et dans l’inévitable présence des extraterrestres. Mais toutes ces théories proviennent d’un constat: comment les civilisations précolombiennes ont pu construire tout ça? Tout ça, ce sont les pyramides, les temples, les canaux, les systèmes hydrauliques, les labyrinthes, les centres de recherche agricole, les postes d’astronomie et les fameux géoglyphes de Nazca.
Situés dans une grande plaine aride à quelque 400 km au sud de Lima, les géoglyphes de Nazca et de Pampas de Jumana s’étendent sur 75.000 hectares . Ces lignes, tracées dans le sol entre 500 av. J.-C. et 500 apr. J.-C., ont été inscrites au patrimoine mondial de l’UNESCO. La plupart de ces tracés dans le sol désertique ont des formes rappelant des objets ou des êtres vivants. Certaines représentent des créatures vivantes, d’autres des végétaux stylisés ou des êtres fantastiques, d’autres encore sont des figures géométriques de plusieurs kilomètres de long. Ces géoglyphes sont les plus grands découverts à ce jour dans le monde. Certains atteignent une taille de 400 mètres de long, ce qui fait qu’ils ne sont visibles que du ciel.
Le fait qu’ils ne soient visibles que depuis le firmament à suscité de nombreuses interprétations Mais toutes divergent à propos de la fonction de ces tracés parfaitement géométriques. Certains historiens et archéologues pensent qu’ils auraient eu une fonction rituelle liée à l’astronomie. D’autres avancent que ces formes ont été dessinées dans la terre rouge chargée en oxyde de fer pour rendre hommage aux dieux qui demeuraient dans le ciel. Une étude plus récente soutient l’idée que ces formes avaient un rôle agricole. Ce seraient en réalité un ingénieux réseau de canaux et d’aqueducs qui permettait d’acheminer l’eau jusque dans les champs. Ce qui est moins palpitant qu’une présence moyenâgeuse des extraterrestres mais semble plus logique. Et qui, surtout, témoigne de l’ingéniosité des civilisations vivant il y a plus de 2.000 ans.
Transports: des bus partent de Lima pour rejoindre Nazca. Le trajet dure six heures. Sinon, tu peux toujours louer une camionnette ou une voiture.
7. La détendue: la plage de Punta Sal
Après l’histoire, les ruines, la nourriture, les promenades et les leçons d’archéologie, il faut se poser un peu et s’octroyer un peu de bon temps en bord de mer. Pour ça, direction la station balnéaire de Punta Sal. Ce petit village côtier situé le long de l’océan Pacifique dans la région de Tumbes, au nord du Pérou, est un excellent spot pour se détendre. La plage est propre, le sable est fin et l’endroit n’est pas trop fréquenté. C’est le lieu idéal pour se rendre en famille, en amoureux ou même seul. La mer est généralement calme, et l’eau peut souvent atteindre les 20 degrés.
Quelques agences proposent d’emmener les touristes en mer pour observer les baleines qui se baignent au large. Elles demandent généralement quelque chose comme 140 soles (environ 37 euros). Il y a plusieurs hôtels et auberges à Punta Sal. Et de nombreux habitants proposent la location de leur habitations sur Airbnb. Tu peux, par exemple, louer une cabane en bord de mer, un bungalow sur la plage ou un loft avec piscine. Une dizaine de restaurants servent de la nourriture péruvienne, des fruits de mer, des pizzas et des viandes grillées.
Punta Sal, tu peux aussi y aller pour faire du jet-ski, du kite-surf, de la plongée sous-marine ou même du surf. Bref, toutes les activités classiques d’une bonne plage sont possibles. Mais le focus, ici, c’est plutôt de se détendre sur une bande de sable de 6,5 kilomètres de long (la plus longue du nord du Pérou). Tu poses ta chaise de bambous à proximité des petits bateaux de pêcheurs, tu plantes tes pieds dans le sable blanc et tu te laisses bercer par le doux roulement des vagues. C’est comme si on te massait profondément… mais de l’intérieur. Si tu as fait le long trek de Santa Cruz, cette pause détente revigorera ton corps à merveille.
Coup de coeur: le Pisco Sour de la paillote restaurant Piramide del Mar devant le soleil couchant.
8. L’inoubliable: le lac Titicaca
Le Titicaca est impressionnant déjà par ses dimensions. C’est le deuxième plus grand lac d’Amérique du Sud, après le Maracaibo du Vénézuela. Le Titicaca couvre 8.562 km², soit environ un quart de la Belgique. Il est situé à 3.812 mètres d’altitude, ce qui en fait l’un des plus hauts lacs navigables au monde. Ce lac partage une frontière avec la Bolivie. Il compte 41 îles et est alimenté par 25 rivières.
Comme de nombreux lieux péruviens, celui-ci comporte son lots de légendes et de mythes. Le premier, c’est celui selon lequel ce lac serait à l’origine… du monde. Le dieu Viracocha aurait surgi de cette étendue d’eau et aurait alors créé la terre et les civilisations andines. Un autre mythe raconte que le diable aurait fait tuer une partie de la population andine car celle-ci était trop heureuse. Il les aurait fait dévorer par les pumas des cavernes. En apprenant cela, Inti, le dieu du soleil, aurait pleuré durant 40 jours et 40 nuits, ses larmes remplissant la vallée à jamais et donnant naissance au lac.
Aujourd’hui, le Titicaca est devenu un haut lieu du tourisme. On y vient pour faire du bateau, pour pêcher, pour se baigner, pour observer cette immense étendue d’eau douce et pour faire le tour des îles. Sur l’île de Taquile vit une communauté indigène connue pour leur tissu fait main. Une excursion sympathique peut être de rencontrer les populations qui vivent sur les îles flottantes d’Uros. Ces îles sont formées d’amas de tourbes et de roseaux qui se transforment en radeaux de végétation. Il se dit que les Uros auraient complètement disparus dans les années 50 et ceux qui vivraient sur ces îles seraient des autochtones remplissant un rôle à des fins touristiques.
Optionnel: aller pêcher la truite avec un gars du coin puis dîner avec lui. On apprend beaucoup de choses de la sorte.
9. L’inattendue: le surf des sables à Huacachina
La variation de reliefs et de paysages qui existent au Pérou est complètement incroyable. Après les montagnes enneigées, les lacs, les plages, les forêts équatoriales, les villes immenses, place au désert du sud du pays. Celui-ci s’étend sur plusieurs milliers de kilomètres et est recouvert par endroit d’immenses dunes de sable. C’est à la bordure de ce désert que l’on trouve l’oasis de Huacachina, à quelques kilomètres de la ville d’Ica. Nichée au coeur des hautes dunes, cette oasis est une petite pièce d’eau au bord de laquelle ont été construits divers bâtiments. Une centaine d’habitants vivent dans cet espace cerclé de sable.
Ici, l’activité qui attire les visiteurs, c’est le surf de sable ou sandboard. Tu prends une planche de surf, tu montes la centaine de mètres que fait la dune, tu poses ta planche dans le sable et tu te laisses glisser. L’activité est ouverte à tous et se pratique à n’importe quel âge. Les risques de se faire mal sont minimes puisque tu tomberas dans un gros tas de sable. Prends toutefois un bon sweat et des lunettes de soleil pour te protéger. Certains visiteurs font aussi du « dune buggy« : un genre de quad qui roule à toute vitesse sur les grandes dunes. Sensations garanties.
Selon les légendes locales, l’eau et la boue de la région sont thérapeutiques. C’est la raison pour laquelle les habitants et les touristes aiment se baigner dans les eaux de l’oasis ou se couvrir de boue. Il est dit que cette activité peut guérir des maladies telles que l’arthrite, les rhumatismes, l’asthme et la bronchite. Malheureusement, des forages commerciaux réalisés aux alentours commencent à vider l’eau de l’oasis. Le gouvernement péruvien a donc mis en place un système pour tenter de ramener de l’eau dans l’étang dont le niveau baisse chaque année. Mais, au delà des problèmes écologiques, l’endroit est tout bonnement incroyable.
Fun Fact: cet endroit à servi de décor à certaines scènes de la vidéo de présentation de l’iPhone X.