Ce samedi, à 14 heures, à la gare du Nord, 5.000 personnes sont attendues pour manifester dans les rues de Bruxelles afin de demander la démission du secrétaire d’État à l’Asile et aux Migrations Theo Francken (N-VA).
Dès 13 heures, les manifestants sont attendus à la gare du Nord, à Bruxelles. Un discours sera donné à 14h et la marche devrait commencer vers 14h30. Elle passera par le parc Maximilien, suivra le long du canal pour remonter la rue Antoine Dansaert et finir Place du Nouveau Marché aux Grains.
Sur la page Facebook de l’événement, les participants ont posté des photos d’eux et des messages. Certains viennent de Namur, d’autre de Mons, de Liège ou encore de Visé. Tous viennent avec la même intention: exiger la démission du secrétaire d’État à l’Asile et aux Migrations Theo Francken (N-VA).
5.000 manifestants
La co-organisatrice de la Coordination des sans-papiers de Belgique estime que 5 000 manifestants se présenteront. Du côté de la police, on attend également plusieurs milliers de personnes. « Le parcours sera fermé au passage de la manifestation, et ouvert progressivement aussi vite que possible », explique Olivier Slosse, porte-parole de la police de Bruxelles.
Une trentaine d’associations a répondu à l’appel de manifester. Parmi eux, se trouve notamment le MRAX, la Plateforme citoyenne de soutien aux réfugiés, les Jeunes anticapitalistes (JAC), Niemand Is Illegaal, l’Union des Progressistes Juifs de Belgique, La Maison du Livre et Investig’Action.
« Rhétorique raciste »
Comme les administrateurs l’expliquent sur leur page, le 30 décembre, ils étaient plus que 10 à se « rassembler pour annoncer à Theo Francken que les citoyen.ne.s avec ou sans papiers lui ordonnent de quitter le gouvernement ». Ils lui ont donné un délai de 15 jours, soit jusqu’au 13 janvier. Theo Francken n’ayant pas démissionné – et ça ne risque pas d’arriver -, les manifestants prennent la rue.
« Ces dernières années la situation des personnes migrantes et des sans-papiers en Belgique n’a cessé d’empirer. Une politique d’asile toujours plus restrictive et une gestion migratoire toujours plus sécuritaire s’accompagnent d’une rhétorique raciste de plus en plus décomplexée et de l’augmentation des violences d’État envers les personnes migrantes : rafles, passages à tabac, enfermement, déportations… », ajoutent-ils. Et c’est contre cela qu’ils manifestent.