What else? Une parodie de Nespresso qui coûte cher

C’est quand même la classe d’être le sosie de George Clooney… Mais parfois, il vaut peut-être mieux éviter. En usant des charmes du sosie, c’est une « concurrence déloyale » qui pesait sur une société israélienne de café. La marque orientale Espresso Club et la célèbre marque Nespresso sont allées en justice. Le verdict est tombé… Mais, une chose est sûre, il ne va pas plaire à tout le monde !

C’est cette publicité, créée il y a deux ans, qui a donné des sueurs froides à Nespresso. Pas besoin d’être un accro de la télé pour savoir que ceci est une parodie de la publicité du géant des capsules et de son emblématique représentant George Clooney. La société israélienne Espresso Club pensait sûrement faire un carton plein avec cette parodie. Mais c’est surtout un carton rouge qui lui a pendu au nez. Nespresso l’a poursuivie en justice en exigeant le retrait de la publicité ainsi que près de 50.000 € d’amende.

Mais les petites bêtes ne mangent pas les grosses. Espresso Club s’est donc défendu comme bon lui semblait. Son PDG a affirmé que « c’était une blague, et une bonne je trouve ». Selon la marque israélienne, il n’était nullement question de concurrence déloyale étant donné que cette publicité n’était qu’une simple parodie.

Contrairement à ce qu’on pourrait imaginer, c’est bien le sosie qui a volé la vedette au véritable Clooney. La célèbre marque de capsules a perdu la partie face à Espresso Club. Le tribunal de Tel Aviv a rejeté la demande de Nestlé, dont fait partie Nespresso. Étonnant ? Attendez, ce n’est pas tout. En plus d’avoir perdu la bataille, le géant devrait même 14.000 euros à la société israélienne de dommages et intérêts afin de couvrir les frais du procès.

Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Nestlé ne compte pas se faire marcher sur les pieds et a donc fait appel devant le tribunal de Tel Aviv. Ce qui est sûr, c’est que l’affaire a fait du bruit et, parodie ou non, plagiat ou créativité, Espresso Club est désormais connu dans le monde entier. What else?

Source : L’Obs, Le Soir
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