Vous pensiez tout savoir sur Tinder? Vous allez être surpris

Ce qui est sûr c’est que vous savez comment ça fonctionne. Une photo, vous l’aimez ou non et si votre photo est appréciée en retour, c’est un match! La discussion peut alors commencer. Là-dessus, on est tous d’accord. Mais il n’y a pas que ça…

1. L’heure du perfect match

On peut l’imaginer: en général, vous jetez un rapide coup d’oeil à l’application quand vous vous réveillez, pendant votre pause déjeuner ou le soir, au calme, dans votre canapé. Mais saviez-vous qu’il y a une heure tactique pour aller sur Tinder? L’heure idéale, notez-la bien, c’est 21 heures. C’est à cette heure-là que la majorité des utilisateurs de l’application sont connectés et actifs. Et soyez dans les starting-blocks parce que l’affluence diminue déjà une heure plus tard. Et oui, après 22 heures, préférez donc votre lit ou une sortie!

2. Un véritable business?

Chaque jour, plusieurs millions de personnes se connectent sur l’application. Tinder veut rentabiliser au mieux son app de rencontres et la transformer en véritable business grâce à des campagnes de publicité et la possibilité de s’inscrire sur la version payante. Le Business Insider rapporte même que, selon la Deutche Bank, « Tinder est un véritable business. Nous le savons ».

Selon la banque d’investissement Goldman Sachs, 900.000 personnes payeraient pour bénéficier de Tinder Plus, une version avec encore plus de fonctionnalités.

Pourtant Tinder a du plomb dans l’aile. Le 3 février dernier, Match Group, le spécialiste américain des sites de rencontres qui possède Tinder, a chuté de près de 15% à Wall Street. Mais les chiffres restent énormes. Le géant des sites de dating possède un chiffre d’affaire de 267,6 millions de dollars pour le trimestre passé. C’est toutefois dix millions de moins que prévu.

3. Des abus en hausse

Des milliers de personnes utilisent Tinder en espérant trouver l’amour ou faire de nouvelles rencontres mais, bien malheureusement, des abus existent. En 2015, plus de 400 plaintes ont été déposées. Et sachant que les faits sont souvent tus, on peut facilement imaginer que ce chiffre doit être revu à la hausse.

Selon les chiffres du Royaume-Uni, en 2009, 33 personnes ont rapporté avoir été victimes d’un viol commis par quelqu’un qu’elles ont rencontré sur un site de rencontres. En 2014, elles étaient 184, c’est quasi six fois plus. Et selon le chef de l’agence nationale contre le crime, Sean Sutton, ces criminels sont d’un genre nouveau. Ils ont un passé différent de celui du violeur moyen et ne semblent pas encore avoir de casier judiciaire. La vigilance reste donc de mise.

Mais rassurez-vous, tous les profils ne sont pas suspects. Certains ont vraiment trouvé l’amour

Source: Huffington post, Business Insider, Reuters
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