Un vrai cauchemar: deux personnes sont décédées suite à une « tempête d’asthme » à Melbourne

Une tempête a eu lieu lundi à Melbourne en Australie. Mais cette tempête était deux fois plus dangereuse que d’habitude. À cause du vent, un haut taux de pollen d’ivraie (une plante fourragère) a été emmené dans la ville et énormément de gens ont eu des crises d’asthmes. Les ambulanciers ont reçu six fois plus d’appels que la norme. 800 des appels qu’ils ont reçus concernaient des problèmes respiratoires et deux personnes sont décédées…

Tu as peut-être vu la tempête qui a frappé Melbourne lundi en Australie? Cette tempête a fait des dégâts matériels importants, mais ce n’est pas tout. Elle a provoqué quelque chose de pire dont les effets ont été catastrophiques: la « tempête d’asthme ».

Très vite, les ambulanciers ont reçu plein d’ appels, soit plus de 1.870 appels entre 18 heures et 23 heures. Ce qui est six fois plus que la norme. 800 des appels concernaient des crises d’asthme. Toutes les ambulances de réserve ont dû être utilisées et les hôpitaux privés, qui d’habitudes fonctionnent sur rendez-vous, ont même ouvert leurs portes à tout le monde à cause de l’urgence de la situation.

Mais les ambulanciers et les hôpitaux n’avaient pas les ressources nécessaires pour s’occuper de tout le monde à temps. La BBC rapporte que la tempête a causé la mort de deux personnes. Une personne est décédée car elle a du attendre trop longtemps pour l’ambulance, pendant trente minutes.

La tempête d’asthme

La tempête d’asthme est arrivée car un très haut niveau de pollen d’ivraie (une plante fourragère) a été emmené par le vent. Une fois que la pluie tombe, le pollen se transforme en petites particules qui sont plus faciles à inhaler, ce qui peut provoquer des crises d’asthmes.

« Une personne allergique au pollen peut plus facilement inhaler ce pollen dans ses poumons, car le pollen est plus fin », explique un chef du service d’une fondation contre l’asthme, Robin Ould, à la BBC. Selon lui, le taux de pollen dans l’air était deux fois plus grand que la norme.

Une chose est sûre, les hôpitaux ne s’attendaient pas à ça. Le ministre de la Santé, Jill Hennessy, a déclaré qu’ils allaient faire une évaluation des hôpitaux et des ambulances qui étaient impliqués dans l’urgence. « Il y aura des choses à apprendre et c’est toujours comme ça dans ce genre de situation. Mais nous avons fait tout ce qu’il fallait faire », a-t-il expliqué.

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