Un site permet désormais aux personnes atteintes d’une MST de prévenir anonymement leur partenaire sexuel

C’est un sujet un peu touchy. Bah ouais, pas facile de téléphoner à son partenaire sexuel pour lui dire qu’on est atteint d’une maladie sexuellement transmissible (MST) et que donc, il va peut être se la chopper aussi. Du coup, pour faciliter l’aveu, il est désormais possible d’envoyer un message ANONYMEMENT pour prévenir son partenaire. Encore faut-il avoir ses coordonnées… 

« Quelqu’un avec qui vous avez eu un rapport sexuel a été diagnostiqué avec une infection sexuellement transmissible (IST). Cette personne désire vous prévenir afin que vous puissiez vous faire tester. » Voilà, le message type que tu trouveras peut être un jour dans ta boite mail. On ne te le souhaite pas mais mieux vaut être averti que de ne pas savoir, sur ça on est d’accord.

Personne ne veut contracter une MST

Personne ne souhaite refiler une maladie sexuellement transmissible (MST) à un partenaire sexuel. C’est un fait mais il est également souvent très compliqué d’avouer à un partenaire qu’on est atteint d’une maladie sexuellement transmissible. Face à ce problème, des chercheurs de l’Institut de Médecine Tropicale (IMT) en collaboration avec des collègues de Sensoa, centre Flamand d’expertise sur la santé sexuelle, ont décidé de créer le site partneralert.com. Celui-ci permet de prévenir son partenaire sexuel d’une MST tout en en garantissant l’anonymat.

Via email ou SMS

Il est possible, à travers le site, parteneralert.com, d’envoyer à son partenaire sexuel soit un email soit un SMS pour l’avertir. L’anonymat de l’émetteur est garanti grâce à un système de code. En effet, celui-ci après avoir consulté son médecin ou une infirmière se verra remis un code. Une fois en possession de celui-ci, il faudra l’encoder sur le site internet et rentrer les coordonnés du récepteur. Le code en lui-même contient les informations sur la MST qui a été diagnostiquée.

Certes, ce n’est pas le genre de SMS que l’on se réjouit de recevoir mais bon, mieux vaut le savoir…

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