Un autre enfant migrant meurt sous la surveillance de la police des frontières américaines

Le soir de Noël, un autre enfant migrant de 8 ans est décédé dans un hôpital du Nouveau-Mexique aux États-Unis. C’est le deuxième enfant à perdre la vie à la frontière américaine durant le mois de décembre. 

Un autre enfant est mort à la frontière américaine le soir de Noël, c’est ce qu’annoncent les garde-frontières américains. Lundi, un agent a remarqué que l’enfant guatémaltèque de 8 ans présentait des signes de maladie. Il a donc été emmené dans un hôpital du Nouveau-Mexique avec son père où on lui a d’abord diagnostiqué un simple rhume. Mais très vite, sa fièvre est montée et il est resté en observation une heure et demie avant de ressortir avec des médicaments en poche.

Malheureusement, son état s’est vite détérioré après sa sortie de l’hôpital. Pris de vomissement, il a été de nouveau admis à l’hôpital. Il est décédé peu après minuit, le 25 décembre, jour de Noël. Selon la police des frontières américaine, les causes de la mort ne sont pas encore claires.

On ne sait pas quelles étaient les conditions de détention de l’enfant et son père ni depuis combien de temps ils étaient enfermés. On en saura davantage dans un nouveau communiqué qui sera publié par le service des frontières. Le Guatémala a d’ores et déjà demandé une enquête « claire et transparente » à ce propos mais a déjà communiqué que le père et l’enfant avaient été arrêtés le 18 décembre à El Paso avant d’être transférés au poste de police des frontières à Alamogordo (Nouveau-Mexique).

Deux morts en un mois

Il y a plus d’une semaine, une fillette guatémaltèque de 7 ans perdait déjà la vie à un poste-frontière et soulevait déjà des inquiétudes. Elle faisait également partie d’un groupe de migrants qui avait illégalement traversé la frontière entre les États-Unis et le Mexique. Elle avait été également prise de vomissements et sa fièvre était aussi montée d’un coup. Ses obsèques ont eu lieu ce mardi au Guatémala.

Selon la police des frontières, elle n’avait pas bu ni mangé depuis des jours mais ce n’est pas ce qu’affirme le père de la fillette, par le biais de son avocat. Selon lui, sa fille était bien alimentée. Les avocats et les militants des droits civils ont également été critiques: ils ont estimé que les conditions dans les centres d’accueil n’étaient pas à la hauteur.

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