Tu cherches du boulot? Voici les secteurs qui recrutent et plein de conseils qui pourraient t’être utiles

Quelle est la meilleure période pour postuler? Quels sont les secteurs qui recrutent le plus? Quelles sont les erreurs à éviter dans ta demande d’emploi? Combien de temps faut-il en moyenne pour décrocher un job? Si tu te poses toutes ces questions, cette nouvelle étude du Forem pourrait grandement te venir en aide.

Tu es diplômé cette année? Tu cherches un boulot d’ici la fin de l’année? Eh bien, la nouvelle étude réalisée par le Forem sur l’emploi des jeunes en Wallonie va peut-être pouvoir t’aider. Taux de chômage, profil type, insertion à l’emploi, freins à l’emploi, secteurs qui recrutent le plus… On t’explique tout sur le rapport du service public wallon.

Il y a tout d’abord une bonne nouvelle: le taux de chômage chez les moins de 25 ans reste important en Wallonie, mais est en recul depuis mi-2013. Suivant les chiffres de l’Eurostat (que tu peux voir ci-contre), il était en 2016 de 27,9 % en Wallonie, contre 35,9 % à Bruxelles et 14,1 % en Flandre. Mais la Belgique est à peu près dans la moyenne européenne: 20,1 % à l’échelle nationale, contre 18,7 % dans l’UE.

Assez parlé de chiffres, venons-en au concret. Qu’est-ce qui peut t’aider à trouver un job plus facilement? Incontestablement, c’est le diplôme et le niveau d’éducation qui restent des facteurs décisifs.

Forem/capture d’écran

Diplôme de bac = plus de chance

Les chiffres du Forem sur « le taux d’insertion à six mois des jeunes inscrits pour la première fois en 2016 » sont d’ailleurs très parlants: les détenteurs d’un bac se sont insérés à 77 %; ceux qui sont passés par un apprentissage à 65 %; ceux qui ont un master en poche à 59 %; ceux qui ont terminé le 3e degré du secondaire à 59 %; 40 % pour le 2e degré du secondaire et 20 % pour l’enseignement secondaire de base et le niveau primaire. À noter que les diplômés s’insèrent généralement plus lentement, mais que leur taux d’insertion est supérieur aux niveaux d’étude plus faibles.

Le précieux papier ne fait pas tout pour autant, le choix des études joue également un rôle important, particulièrement celles qui offrent une longue période de stage. Outre le manque de qualification, le manque d’expérience est un frein important à l’emploi. Du coup, les filières technique et professionnelle sont un « atout certain » pour décrocher un job facilement, puisqu’elles préparent mieux à l’exercice du métier.

Mais il faut tout de même noter que les détenteurs d’un master ne passent pas nécessairement par le Forem pour trouver un emploi. C’est le cas pour de nombreux métiers (ingénieurs civils, médecins…). Certains données sont donc inévitablement manquantes.

Forem/capture d’écran

Les métiers en demande

Évidemment, il y a des secteurs qui emploient généralement plus que d’autres. « Les métiers en demande connaissent logiquement une insertion plus importante », écrit ainsi le Forem dans son étude. Il s’agit des métiers de cuisinier, infirmier, pharmacien, boulanger, menuisier, chauffagiste ou encore d’ingénieur. Il y a également des secteurs qui ont « des taux d’insertion supérieurs à la moyenne »: l’horeca, le secteur pharmaceutique, l’enseignement et l’administration.

Et puis, il y a bien sûr la période qui joue. Selon le rapport du Forem, les jeunes s’inscrivent massivement comme demandeur d’emploi entre juin et octobre (avec un pic en septembre), puis incorporent progressivement le marché du travail jusqu’en juin de l’année suivante. C’est donc à ce moment-là que les employeurs s’attendent à recevoir des demandes et que tu as le plus de chance d’obtenir un retour favorable.

Freins à l’emploi

Ça, c’est pour les facteurs qui peuvent t’aider à trouver du boulot. À côté, il existe un tas de freins. Selon une enquête réalisée auprès des conseillers référents du Forem (qui sont quotidiennement en contact avec les demandeurs d’emploi), les plus fréquents sont: le manque d’expérience professionnelle, les lacunes en méthode de recherche d’emploi (comme composer un CV et une lettre de motivation corrects, déposer ta candidature aux bons endroits, etc.), un niveau d’étude insuffisant, des problèmes de mobilité (le fait d’avoir ou non le permis de conduire). En outre, l’âge joue un rôle important aussi, les jeunes étant plus attrayants pour les employeurs.

Mais rassure-toi, lorsque tu t’inscris au Forem en tant que jeune demandeur, tu as en moyenne plus de 50 % de chances de connaître l’emploi dans l’année, 16 % de trouver une formation, et moins de 2 % de reprendre des études.

Enfin, note aussi que tu devrais galérer plus que tes parents ou tes arrières-grands-parents. « Le parcours professionnel d’une personne est de moins en moins linéaire/continu. Une carrière est jalonnée de moments-clés où alterneront des périodes (plus ou moins longues) passées dans un emploi, des passages (plus ou moins brefs) dans la demande d’emploi, des périodes de (ré)orientation, de formation(s) », avertit par ailleurs le Forem.

Ne désespère donc pas si tu ne trouves pas immédiatement de quoi faire carrière, c’est tout à fait normal!

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