Juste après son investiture, Donald Trump s’est dépêché de faire supprimer les pages sur le réchauffement climatique, les droits des LGBT, et l’importance des droits civils aux États-Unis du site de la Maison-Blanche. Et parallèlement, l’administration Trump a aussi contacté le réseau social Twitter pour faire interdire deux retweets « peu flatteurs » envoyés via le compte du National Park Service mais également des dizaines de comptes.
Les pages supprimées du site de la Maison-Blanche ont été remplacées par des autres pages indiquant que l’armée américaine était en pleine expansion, que le gouvernement compte lui donner plus de ressources. Mais également que la police et toutes les forces de sécurité auront également davantage de capacité « pour rendre les rues plus sûres ».
Il y a également le plan de Trump pour « éradiquer complètement l’islam radical dans le monde », comme il l’a annoncé lors de son speech. Ce qu’il veut faire par la biais de « agressive joint and coalition military operations ».
Trump a également annoncé qu’il voulait qu’on puisse pomper librement gaz et pétrole. Il veut qu’on continue à puiser dans le sol américain pour « 50 milliards de dollars ». Avec cet argent, il veut construire « des écoles, des ponts et des routes ».Tweets « peu flatteurs » supprimés
C’est vraiment fou de constater que toutes les références aux droits civils ont disparu du site web. Même la partie où était expliqué comment les droits civils sont apparus dans le pays, a aussi été supprimée.
Le ministère de l’Intérieur américain a obtenu le droit de faire supprimer des tweets « peu flatteurs » envoyés depuis le compte National Park Service (une agence officielle américaine chargée de s’occuper des parcs nationaux. L’administration Trump n’aurait pas su garder le contrôle de cette agence.
Lors de l’investiture de Trump, le National Park Service a notamment tweeté le faible taux de participation à la cérémonie à Washington. Mais aussi, un autre message critiquant les nouveaux contenus du site officiel de la Maison-Blanche.
Les social media-managers ont reçu un email de la nouvelle administration professionnelle.Et en gros, on les chargeait de fermer des dizaines de comptes et de faire disparaitre les tweets. Depuis, tout a été supprimé et les voilà:
You cannot delete us or our history. And you will not write our future. pic.twitter.com/8H2ZOGcyV2
— Nellie Fitzpatrick (@hlfitz) 20 janvier 2017
